Jean-Pierre Chevènement teste sa candidature pour 2012. A la demande du Mouvement républicain et citoyen (MRC), la formation dont il est le président d’honneur, l’IFOP a secrètement fait réaliser un sondage les 7 et 8 avril auprès d’un échantillon représentatif de 957 personnes (méthode des quotas).
Concernant sa popularité, 56 % des personnes interrogées déclarent avoir une bonne opinion de Chevènement. Surtout, à la question « Quelle est la probabilité que vous votiez pour Jean-Pierre Chevènement s’il était candidat ? » 16 % répondent favorablement (dont 21 % des sympathisants de gauche). Certes, ce chiffre n’exprime pas des intentions de vote. Mais, se félicite Jean-Luc Laurent, le président du MRC, « cela démontre que son socle électoral est prometteur ».
Au PS, le spectre d’une candidature Chevènement commence à inquiéter. Hier, dans un hôtel parisien, François Lamy, le conseiller spécial de Martine Aubry, a rencontré Jean-Luc Laurent pendant deux heures. Le lieutenant d’Aubry a répété son désir d’ouvrir la primaire socialiste à Chevènement. « C’est non », lui a répondu Laurent, qui a rappelé les points de désaccord. A commencer par l’euro, dont Chevènement veut changer les règles ou le nucléaire qu’il défend. Les ponts ne sont pas coupés pour autant. Un groupe de travail en vue d’un éventuel « accord de gouvernement » a été mis en place. Mais, juge Chevènement, sa candidature « est de plus en plus inéluctable », même si, dans une interview à « La Croix » d’aujourd’hui, il précise que s’il était socialiste, il soutiendrait Arnaud Montebourg aux primaires. Chevènement prendra sa décision « à l’automne ».
En attendant, les préparatifs s’accélèrent. Après un premier courrier à 600 élus locaux pour recueillir les parrainages obligatoires en vue d’une candidature, un deuxième est prévu dans les prochains jours. Cette fois, le MRC s’adressera aux 36 000 maires de France.
Concernant sa popularité, 56 % des personnes interrogées déclarent avoir une bonne opinion de Chevènement. Surtout, à la question « Quelle est la probabilité que vous votiez pour Jean-Pierre Chevènement s’il était candidat ? » 16 % répondent favorablement (dont 21 % des sympathisants de gauche). Certes, ce chiffre n’exprime pas des intentions de vote. Mais, se félicite Jean-Luc Laurent, le président du MRC, « cela démontre que son socle électoral est prometteur ».
Au PS, le spectre d’une candidature Chevènement commence à inquiéter. Hier, dans un hôtel parisien, François Lamy, le conseiller spécial de Martine Aubry, a rencontré Jean-Luc Laurent pendant deux heures. Le lieutenant d’Aubry a répété son désir d’ouvrir la primaire socialiste à Chevènement. « C’est non », lui a répondu Laurent, qui a rappelé les points de désaccord. A commencer par l’euro, dont Chevènement veut changer les règles ou le nucléaire qu’il défend. Les ponts ne sont pas coupés pour autant. Un groupe de travail en vue d’un éventuel « accord de gouvernement » a été mis en place. Mais, juge Chevènement, sa candidature « est de plus en plus inéluctable », même si, dans une interview à « La Croix » d’aujourd’hui, il précise que s’il était socialiste, il soutiendrait Arnaud Montebourg aux primaires. Chevènement prendra sa décision « à l’automne ».
En attendant, les préparatifs s’accélèrent. Après un premier courrier à 600 élus locaux pour recueillir les parrainages obligatoires en vue d’une candidature, un deuxième est prévu dans les prochains jours. Cette fois, le MRC s’adressera aux 36 000 maires de France.