Arnaud Montebourg a annoncé aujourd’hui la signature d’un décret soumettant certains investissements étrangers à autorisation du Gouvernement. C’est la preuve que « l’État peut », que le volontarisme du ministre se traduit en acte.
Alors que le dossier Alstom illustre à nouveau les divergences entre les intérêts des grands groupes internationaux et ceux du pays, donner à l’Etat les moyens d’agir et de faire prévaloir l’intérêt général relève du bon sens. Pour être conquérante, l’économie française doit commencer par protéger ses intérêts, notamment industriels, sur son propre territoire.
Les commentaires de la Commission européenne, mettant en garde par la voix de Michel Barnier contre une « dérive protectionniste », prêtent à sourire : le langage de la volonté politique semble être devenu étranger à la Commission. Ce décret n’est pourtant pas contraire au droit européen. C’est bien parce que l’Europe est aujourd’hui dramatiquement faible face aux dérives du libre-échange, annihilée par la naïveté des uns et le fatalisme des autres, que l’État doit être fort.
Alors que le dossier Alstom illustre à nouveau les divergences entre les intérêts des grands groupes internationaux et ceux du pays, donner à l’Etat les moyens d’agir et de faire prévaloir l’intérêt général relève du bon sens. Pour être conquérante, l’économie française doit commencer par protéger ses intérêts, notamment industriels, sur son propre territoire.
Les commentaires de la Commission européenne, mettant en garde par la voix de Michel Barnier contre une « dérive protectionniste », prêtent à sourire : le langage de la volonté politique semble être devenu étranger à la Commission. Ce décret n’est pourtant pas contraire au droit européen. C’est bien parce que l’Europe est aujourd’hui dramatiquement faible face aux dérives du libre-échange, annihilée par la naïveté des uns et le fatalisme des autres, que l’État doit être fort.