Le gouvernement a annoncé hier des mesures d’économies concernant la branche famille de la protection sociale et les allocations familiales. Ces mesures ne mettent pas en péril une politique qui marche : la démographie est un des facteurs de dynamisme de la société française.
Les bébés ne sont pas simplement des coûts mais aussi des futurs cotisants.
Malheureusement le gouvernement a choisi une approche strictement comptable et court-termiste dont la mesure centrale est une deuxième baisse consécutive du plafond du quotient familial, 2000€ cette année, 1500€ l’année prochaine.
Alors que le pays est en récession et que le chômage grimpe, c’est le financement de l’ensemble de la protection sociale qui est sous tension, faute de recettes. Pour conforter le modèle français, le gouvernement doit privilégier une approche structurelle dans le cadre d’une réforme fiscale. La priorité doit être de consolider les différents piliers de notre protection sociale, pas d’atteindre les objectifs chiffrés de la Commission.
Les bébés ne sont pas simplement des coûts mais aussi des futurs cotisants.
Malheureusement le gouvernement a choisi une approche strictement comptable et court-termiste dont la mesure centrale est une deuxième baisse consécutive du plafond du quotient familial, 2000€ cette année, 1500€ l’année prochaine.
Alors que le pays est en récession et que le chômage grimpe, c’est le financement de l’ensemble de la protection sociale qui est sous tension, faute de recettes. Pour conforter le modèle français, le gouvernement doit privilégier une approche structurelle dans le cadre d’une réforme fiscale. La priorité doit être de consolider les différents piliers de notre protection sociale, pas d’atteindre les objectifs chiffrés de la Commission.