Les trois députés chevènementistes du MRC ont défendu mercredi un "contre-projet" au pacte de responsabilité pour résoudre la question de la compétitivité sans se limiter au coût du travail et pour ne pas créer "un choc" de réduction drastique des déficits.
Ces élus du Mouvement républicain et citoyen, apparentés au groupe socialiste - Jean-Luc Laurent, Marie-Françoise Bechtel, Christian Hutin - entendent déposer des amendements au projet de budget rectificatif 2014 sur la base de ces propositions.
Pour eux, le pacte de responsabilité de François Hollande pose "une bonne question" mais souffre d'"un vice de conception" car "il se limite au seul coût du travail"; il relève en outre d'"une erreur de timing" car en choisissant à la fois "un choc de 50 milliards" d'euros d'économies sur trois ans et un respect des critères européens de réduction des déficits, "la France se retrouve étranglée".
Pour restaurer la compétitivité française, ces élus proposent une révision de "la contrainte de l'euro" et du rôle de la Banque centrale européenne.
Leur contre-projet suggère aussi de financer la baisse du coût du travail par une fiscalité plus cohérente plutôt que par une révision drastique de la dépense publique, notamment en révisant le CICE (Crédit impôt pour la compétitivité et l'emploi) et en ajoutant à la hausse, "inévitable", de la TVA une révision de la CSG "devenue progressive".
Autre préconisation: favoriser davantage la montée en gamme de l'industrie française, notamment pour les PME, et soutenir l'innovation.
Le MRC prône une mobilisation de l'épargne française vers le financement de l'industrie et la stabilisation du capital des PME, une "véritable réforme bancaire" dissuadant la spéculation et favorisant l'investissement; il demande de garantir une énergie à bas coût sans réduire la part du nucléaire mais en cherchant de nouvelles ressources, gaz de schiste compris.
"L'ensemble de ces mesures, pas toutes en contradiction avec le programme gouvernemental, pourraient rendre une perspective à l'effort collectif demandé aux Français", jugent les députés MRC, selon lesquels un "débat sur la revalorisation des salaires devra inévitablement prendre place dans le contexte européen".
Ces élus du Mouvement républicain et citoyen, apparentés au groupe socialiste - Jean-Luc Laurent, Marie-Françoise Bechtel, Christian Hutin - entendent déposer des amendements au projet de budget rectificatif 2014 sur la base de ces propositions.
Pour eux, le pacte de responsabilité de François Hollande pose "une bonne question" mais souffre d'"un vice de conception" car "il se limite au seul coût du travail"; il relève en outre d'"une erreur de timing" car en choisissant à la fois "un choc de 50 milliards" d'euros d'économies sur trois ans et un respect des critères européens de réduction des déficits, "la France se retrouve étranglée".
Pour restaurer la compétitivité française, ces élus proposent une révision de "la contrainte de l'euro" et du rôle de la Banque centrale européenne.
Leur contre-projet suggère aussi de financer la baisse du coût du travail par une fiscalité plus cohérente plutôt que par une révision drastique de la dépense publique, notamment en révisant le CICE (Crédit impôt pour la compétitivité et l'emploi) et en ajoutant à la hausse, "inévitable", de la TVA une révision de la CSG "devenue progressive".
Autre préconisation: favoriser davantage la montée en gamme de l'industrie française, notamment pour les PME, et soutenir l'innovation.
Le MRC prône une mobilisation de l'épargne française vers le financement de l'industrie et la stabilisation du capital des PME, une "véritable réforme bancaire" dissuadant la spéculation et favorisant l'investissement; il demande de garantir une énergie à bas coût sans réduire la part du nucléaire mais en cherchant de nouvelles ressources, gaz de schiste compris.
"L'ensemble de ces mesures, pas toutes en contradiction avec le programme gouvernemental, pourraient rendre une perspective à l'effort collectif demandé aux Français", jugent les députés MRC, selon lesquels un "débat sur la revalorisation des salaires devra inévitablement prendre place dans le contexte européen".