Pour répondre aux besoins de la France et des Français, faire face à la violente crise économique et réussir à faire chuter la production de CO2 et de gaz à effets de serre, il ne suffit pas de crier au loup face à l'accord PS/EELV.
Non, sortir du nucléaire en urgence n'est pas une bonne idée. Les Allemands, qui se sont décidés sous le coup de l'émotion, se voient contraints de construire des centrales thermiques à charbon.
Oui, l'énergie nucléaire est incontournable, probablement pour encore une longue période.
Oui, sacrifier cette filière industrielle où notre savoir-faire s'appuie sur plusieurs dizaines d'années d'expérience et d'expertise serait suicidaire. Sans parler du gaspillage des investissements réalisés.
Mais, contrairement aux choix faits par Nicolas Sarkozy,
Non, sortir du nucléaire en urgence n'est pas une bonne idée. Les Allemands, qui se sont décidés sous le coup de l'émotion, se voient contraints de construire des centrales thermiques à charbon.
Oui, l'énergie nucléaire est incontournable, probablement pour encore une longue période.
Oui, sacrifier cette filière industrielle où notre savoir-faire s'appuie sur plusieurs dizaines d'années d'expérience et d'expertise serait suicidaire. Sans parler du gaspillage des investissements réalisés.
Mais, contrairement aux choix faits par Nicolas Sarkozy,
- il ne faut pas sortir d'un secteur public exclusif (Fukushima c'est d'abord une gestion livrée au privé et rognant sur les dépenses d'entretien entre autres)
- il ne faut pas favoriser des centrales plus "légères" si il est prouvé qu'elles sont aussi moins sûres. On ne peut transiger sur les questions de sécurité.
- il ne faut pas vendre à des investisseurs privés, même partiellement, la filiale minière d'AREVA (que deviendrait notre indépendance?)
La question énergétique est cruciale pour sortir de la crise. Elle doit faire l'objet d'un débat public approfondi pour que les Français fassent des choix éclairés. Un futur président de Gauche peut réunir une large majorité sur une politique forte d'économies d'énergie; ainsi que sur le développement d'énergies renouvelables à des coûts raisonnables.
Au delà les choix doivent tenir compte
- de la nécessaire réindustrialisation de notre pays et de la protection des emplois existants,
- de l'indépendance de la France et de l'Europe,
- de la sécurité et des objectifs du protocole de Kyoto,
- du coût de production pour éviter de plomber le pouvoir d'achat des ménages et les charges des entreprises
L'idéologie de la peur ne doit pas gagner. Mais les envolées lyriques fougueuses et non suivies d'actions cohérentes lassent tout le monde! Concrètement, qu'a fait, dans ce domaine comme dans bien d'autres, Nicolas Sarkozy? Poser la question, c'est y répondre: beaucoup de bruit pour rien.