Chevènement ayant repris sa liberté, quelle est aujourd’hui la ligne politique du Mouvement républicain et citoyen ?
Jean-Pierre Chevènement a souhaité un dialogue privilégié avec Nicolas Dupont-Aignan pour l’élection présidentielle de 2017. Cela a entraîné débat et désaccord lors de notre congrès. Il a donc choisi de quitter le MRC, car le congrès n’a pas suivi ce qu.il demandait. Une motion de synthèse a affirmé deux choses importantes : la première, c’est notre ancrage à gauche, dans une gauche républicaine qui entend redonner un sens au clivage gauche-droite, qui a perdu de sa réalité ; la deuxième chose qui a été décidée, c’est que le MRC aura un candidat à la présidentielle pour porter son projet d’alternative d’une gauche fidèle à l’idéal républicain et au monde du travail. Notre candidat sera désigné au premier trimestre 2016.
Quelle sera votre stratégie pour les régionales, notamment en Provence- Alpes-Côte d’Azur ?
Pour les élections régionales, nous sommes partie prenante des majorités sortantes, ici en Paca avec Ladislas Polski, conseiller régional qui a fait un important travail autour de Michel Vauzelle. Nous sommes disponibles pour continuer à travailler ensemble et participer à une liste de rassemblement de la gauche, dès lors que notre juste représentativité sera reconnue. Des discussions sont engagées avec le Parti socialiste, mais aussi le PC et les autres forces de gauche.
Les migrants : quelles solutions préconisez-vous ?
Nous sommes partisans d’une maîtrise des flux migratoires. Il faut une politique humaine et ferme quant aux règles d’admission sur le territoire national. Sur ce sujet, ce n’est pas le cas sur toute la politique du gouvernement, je me retrouve dans les orientations portées par le Premier ministre Manuel Valls.
Propos recueillis par Thierry Prudhon
Jean-Pierre Chevènement a souhaité un dialogue privilégié avec Nicolas Dupont-Aignan pour l’élection présidentielle de 2017. Cela a entraîné débat et désaccord lors de notre congrès. Il a donc choisi de quitter le MRC, car le congrès n’a pas suivi ce qu.il demandait. Une motion de synthèse a affirmé deux choses importantes : la première, c’est notre ancrage à gauche, dans une gauche républicaine qui entend redonner un sens au clivage gauche-droite, qui a perdu de sa réalité ; la deuxième chose qui a été décidée, c’est que le MRC aura un candidat à la présidentielle pour porter son projet d’alternative d’une gauche fidèle à l’idéal républicain et au monde du travail. Notre candidat sera désigné au premier trimestre 2016.
Quelle sera votre stratégie pour les régionales, notamment en Provence- Alpes-Côte d’Azur ?
Pour les élections régionales, nous sommes partie prenante des majorités sortantes, ici en Paca avec Ladislas Polski, conseiller régional qui a fait un important travail autour de Michel Vauzelle. Nous sommes disponibles pour continuer à travailler ensemble et participer à une liste de rassemblement de la gauche, dès lors que notre juste représentativité sera reconnue. Des discussions sont engagées avec le Parti socialiste, mais aussi le PC et les autres forces de gauche.
Les migrants : quelles solutions préconisez-vous ?
Nous sommes partisans d’une maîtrise des flux migratoires. Il faut une politique humaine et ferme quant aux règles d’admission sur le territoire national. Sur ce sujet, ce n’est pas le cas sur toute la politique du gouvernement, je me retrouve dans les orientations portées par le Premier ministre Manuel Valls.
Propos recueillis par Thierry Prudhon