Les trois députés MRC (chevènementistes), apparentés PS, voteront contre le projet de loi interdisant le cumul d'un mandat parlementaire avec des fonctions exécutives locales, considérant qu'il affaiblira le Parlement avec l'"élimination" des députés-maires, selon un communiqué publié mercredi.
Pour le président du MRC, Jean-Luc Laurent, l'un de ces trois élus, "le député-maire est le bouc-émissaire d'un Parlement qui cherche encore sa place dans la République devenue hyper-présidentielle", alors qu'il "garantit la proximité avec les citoyens par le mode de scrutin uninominal, permet la promotion des élites républicaines locales et contrebalance l'emprise des appareils politiques sur la vie publique".
S'il juge que, "individuellement, les parlementaires sans autre mandat sont aussi bons que les députés en cumul", ce député du Val-de-Marne affirme que, "collectivement, le Parlement n'a rien à gagner à la généralisation de ce modèle et à l'uniformisation du profil des parlementaires".
Observant que "l'expérience de l'adoption du quinquennat en 2000 devrait nous instruire sur les effets pervers des réformes présentées comme modernes, forcément modernes", M. Laurent pronostique que, "comme le quinquennat, cette loi constituera un nouvel affaiblissement du Parlement".
A ses yeux, les "bonnes pistes" pour renforcer le rôle du Parlement sont "nombreuses et connues (contrôle de l'ordre du jour, limitation de l'arsenal du gouvernement...)" et "l'élimination des députés-maires n'en fait pas partie".
L'Assemblée nationale examine à partir de ce mercredi le projet de loi interdisant à compter de 2017 le cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale, une promesse du candidat François Hollande que devraient honorer, malgré des résistances, les députés, avant un examen qui s'annonce déjà mouvementé au Sénat.
Pour le président du MRC, Jean-Luc Laurent, l'un de ces trois élus, "le député-maire est le bouc-émissaire d'un Parlement qui cherche encore sa place dans la République devenue hyper-présidentielle", alors qu'il "garantit la proximité avec les citoyens par le mode de scrutin uninominal, permet la promotion des élites républicaines locales et contrebalance l'emprise des appareils politiques sur la vie publique".
S'il juge que, "individuellement, les parlementaires sans autre mandat sont aussi bons que les députés en cumul", ce député du Val-de-Marne affirme que, "collectivement, le Parlement n'a rien à gagner à la généralisation de ce modèle et à l'uniformisation du profil des parlementaires".
Observant que "l'expérience de l'adoption du quinquennat en 2000 devrait nous instruire sur les effets pervers des réformes présentées comme modernes, forcément modernes", M. Laurent pronostique que, "comme le quinquennat, cette loi constituera un nouvel affaiblissement du Parlement".
A ses yeux, les "bonnes pistes" pour renforcer le rôle du Parlement sont "nombreuses et connues (contrôle de l'ordre du jour, limitation de l'arsenal du gouvernement...)" et "l'élimination des députés-maires n'en fait pas partie".
L'Assemblée nationale examine à partir de ce mercredi le projet de loi interdisant à compter de 2017 le cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale, une promesse du candidat François Hollande que devraient honorer, malgré des résistances, les députés, avant un examen qui s'annonce déjà mouvementé au Sénat.