Le Premier ministre a présenté aujourd’hui devant l’Assemblée nationale le Livre blanc de la défense. C’est un effort significatif qui est consenti dans un contexte budgétaire difficile. Le poids de notre budget de la défense est à la fois considérable et nécessaire pour maintenir notre rang dans le monde, comme le montrent les opérations au Mali. Il convient de ne pas sacrifier l’outil nucléaire, et de ce point de vue les propositions du Livre blanc sont équilibrées.
Toutefois, à l’heure où le Premier ministre en appelle à une « synergie européenne », on ne peut que s’interroger sur sa faisabilité à court terme, au moment où la solidarité européenne en matière de défense fait largement défaut. Les opérations au Mali le montrent.
Dans l’attente de cet horizon plus ou moins réaliste, le vrai problème est ailleurs. La France consent à un effort de défense bien supérieur à celui des autres Etats membres soumis comme elle à la règle du déficit des 3%. Il serait donc équitable de retirer du calcul européen du déficit cet effort sans commune mesure qui contribue à la sécurité des autres peuples d’Europe.
Une telle rectification des calculs européens serait en harmonie avec la proposition faite par les membres du PSE au Parlement européen, qui vont encore plus loin puisqu’ils souhaitent retirer tous les investissements productifs du calcul des déficits.
Toutefois, à l’heure où le Premier ministre en appelle à une « synergie européenne », on ne peut que s’interroger sur sa faisabilité à court terme, au moment où la solidarité européenne en matière de défense fait largement défaut. Les opérations au Mali le montrent.
Dans l’attente de cet horizon plus ou moins réaliste, le vrai problème est ailleurs. La France consent à un effort de défense bien supérieur à celui des autres Etats membres soumis comme elle à la règle du déficit des 3%. Il serait donc équitable de retirer du calcul européen du déficit cet effort sans commune mesure qui contribue à la sécurité des autres peuples d’Europe.
Une telle rectification des calculs européens serait en harmonie avec la proposition faite par les membres du PSE au Parlement européen, qui vont encore plus loin puisqu’ils souhaitent retirer tous les investissements productifs du calcul des déficits.