Au surlendemain d’un discours de politique générale, le gouvernement a annoncé dans les médias que le projet de loi de finances pour 2015 comporterait une modification importante du barème de l’impôt sur le revenu avec la suppression de la première tranche.
Alors qu'on reproche souvent à l’impôt sur le revenu d’avoir une base sociale réduite et de ne pas être universel, la proposition du gouvernement aggrave ce défaut au lieu d'y apporter une correction. Pour alléger la charge des ménages populaires, il y a d’autres leviers fiscaux comme la progressivité de la Contribution Sociale Généralisée (CSG).
Impôt progressif créé en 1914, l’impôt sur le revenu est l’impôt républicain par excellence. Dans les recettes de l’Etat, son poids est trop faible par rapport à celui la TVA ou de la Contribution Sociale Généralisée qui a enflé depuis sa création en 1990.
Le projet du gouvernement risque d’affaiblir cet impôt républicain en sapant sa base sociale et sa légitimité politique. Ce serait un mauvais coup porté au pacte civique alors que cet impôt moderne devrait être la base d’un système fiscal français réformé pour être plus juste, plus progressif et plus civique.
La question fiscale et celle du niveau de vie sont très sensibles pour nos concitoyens, elles méritent mieux que des « coups de pouces » et autres « signaux forts ». Si elle veut réussir, la gauche n’échappera pas à une réforme fiscale d’ampleur qui doit permettre d'aboutir à ce que les citoyens renouent avec le consentement à l'impôt. Cette réforme doit intégrer l’amélioration de qualité du service rendu et des prestations sociales proposées par la puissance publique.
Alors qu'on reproche souvent à l’impôt sur le revenu d’avoir une base sociale réduite et de ne pas être universel, la proposition du gouvernement aggrave ce défaut au lieu d'y apporter une correction. Pour alléger la charge des ménages populaires, il y a d’autres leviers fiscaux comme la progressivité de la Contribution Sociale Généralisée (CSG).
Impôt progressif créé en 1914, l’impôt sur le revenu est l’impôt républicain par excellence. Dans les recettes de l’Etat, son poids est trop faible par rapport à celui la TVA ou de la Contribution Sociale Généralisée qui a enflé depuis sa création en 1990.
Le projet du gouvernement risque d’affaiblir cet impôt républicain en sapant sa base sociale et sa légitimité politique. Ce serait un mauvais coup porté au pacte civique alors que cet impôt moderne devrait être la base d’un système fiscal français réformé pour être plus juste, plus progressif et plus civique.
La question fiscale et celle du niveau de vie sont très sensibles pour nos concitoyens, elles méritent mieux que des « coups de pouces » et autres « signaux forts ». Si elle veut réussir, la gauche n’échappera pas à une réforme fiscale d’ampleur qui doit permettre d'aboutir à ce que les citoyens renouent avec le consentement à l'impôt. Cette réforme doit intégrer l’amélioration de qualité du service rendu et des prestations sociales proposées par la puissance publique.