Alors que débute à l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi « cadre » sur l’égalité femmes-hommes, le Mouvement Républicain et Citoyen tient à marquer son soutien à ce texte important du quinquennat.
En intégrant toutes les dimensions des droits de femmes, le Gouvernement a fait le choix judicieux de la transversalité : égalité professionnelle, lutte contre les violences, lutte contre la précarité et égal accès des femmes et hommes aux responsabilités sont les piliers d’une même politique.
Grâce aux mesures concrètes introduites par le projet de loi, celle-ci ne se limite pas au symbole, ni à l’incantation qui ont longtemps prévalu sur le sujet : renforcement de l’accompagnement professionnel après une longue interruption d’activité, interdiction de soumissionner aux marchés publics pour les entreprises condamnées pour non-respect des dispositions en matière d’égalité professionnelle, garanties contre les impayés de pensions alimentaires, accélération de la procédure des ordonnances de protection sont des avancées à saluer.
Les députés du MRC constatent cependant le chemin qui reste à parcourir en matière d’égalité professionnelle et regrettent ainsi que la question du temps partiel ne soit pas abordée. C’est pourtant cette inégalité face à la précarité de l’emploi qui touche le plus durement les femmes. S’il est compréhensible de donner à la loi de sécurisation de l’emploi, adoptée en 2013, le temps de produire des effets sur le travail à temps partiel, légiférer sur cette question est nécessaire.
Le MRC fait également part de son désaccord et de ses réserves sur la réforme du congé parental dont les premiers résultats devront être suivis avec attention. L’objectif d’un meilleur partage des responsabilités au sein des foyers est louable mais ne doit pas conduire in fine à faire perdre le bénéfice de 6 mois de « prestation partagée d’éducation de l’enfant » à un grand nombre de familles et particulièrement aux familles populaires et aux revenus modestes.
Enfin, les députés du MRC voteront bien évidemment les dispositions relatives à l’IVG. L’opposition qui s’est manifestée ce dimanche dans les rues de Paris est le fait d’une minorité ultraconservatrice aux revendications d’un autre temps.
En intégrant toutes les dimensions des droits de femmes, le Gouvernement a fait le choix judicieux de la transversalité : égalité professionnelle, lutte contre les violences, lutte contre la précarité et égal accès des femmes et hommes aux responsabilités sont les piliers d’une même politique.
Grâce aux mesures concrètes introduites par le projet de loi, celle-ci ne se limite pas au symbole, ni à l’incantation qui ont longtemps prévalu sur le sujet : renforcement de l’accompagnement professionnel après une longue interruption d’activité, interdiction de soumissionner aux marchés publics pour les entreprises condamnées pour non-respect des dispositions en matière d’égalité professionnelle, garanties contre les impayés de pensions alimentaires, accélération de la procédure des ordonnances de protection sont des avancées à saluer.
Les députés du MRC constatent cependant le chemin qui reste à parcourir en matière d’égalité professionnelle et regrettent ainsi que la question du temps partiel ne soit pas abordée. C’est pourtant cette inégalité face à la précarité de l’emploi qui touche le plus durement les femmes. S’il est compréhensible de donner à la loi de sécurisation de l’emploi, adoptée en 2013, le temps de produire des effets sur le travail à temps partiel, légiférer sur cette question est nécessaire.
Le MRC fait également part de son désaccord et de ses réserves sur la réforme du congé parental dont les premiers résultats devront être suivis avec attention. L’objectif d’un meilleur partage des responsabilités au sein des foyers est louable mais ne doit pas conduire in fine à faire perdre le bénéfice de 6 mois de « prestation partagée d’éducation de l’enfant » à un grand nombre de familles et particulièrement aux familles populaires et aux revenus modestes.
Enfin, les députés du MRC voteront bien évidemment les dispositions relatives à l’IVG. L’opposition qui s’est manifestée ce dimanche dans les rues de Paris est le fait d’une minorité ultraconservatrice aux revendications d’un autre temps.