Sans vote, sans débat, l’Assemblée Nationale vient d’adopter une deuxième fois le projet de loi « travail ».
Le Premier ministre a la Constitution pour lui mais qui peut se satisfaire d’un tel déni de démocratie. Le Premier ministre a fait l’éloge de la majorité relative. Les Français lors des législatives de 2012 avait pourtant donné au Président de la République une confortable majorité absolue.
L’opposition de gauche au projet de loi n’a pas réussi de réunir les 58 députés nécessaires au dépôt d’une motion de censure. Comme en première lecture, avec Christian Hutin, nous faisons partie des 56 députés signataires du projet de motion de censure de gauche.
A l’Assemblée nationale, la droite a décidé de se retirer. La droite sénatoriale se contentera d’une motion de renvoi qui ouvrira la voie à une adoption définitive avant la fin de la session extraordinaire de juillet. Aucune main tendue n’a été saisie par l’exécutif. Le référendum que nous proposions aurait eu le mérite d’une sortie honorable et décente pour les partisans comme les opposants de la loi en donnant la parole au peuple.
La soi-disant démonstration de force n’est qu’une démonstration d’obstination. Quel gâchis !
Le Premier ministre a la Constitution pour lui mais qui peut se satisfaire d’un tel déni de démocratie. Le Premier ministre a fait l’éloge de la majorité relative. Les Français lors des législatives de 2012 avait pourtant donné au Président de la République une confortable majorité absolue.
L’opposition de gauche au projet de loi n’a pas réussi de réunir les 58 députés nécessaires au dépôt d’une motion de censure. Comme en première lecture, avec Christian Hutin, nous faisons partie des 56 députés signataires du projet de motion de censure de gauche.
A l’Assemblée nationale, la droite a décidé de se retirer. La droite sénatoriale se contentera d’une motion de renvoi qui ouvrira la voie à une adoption définitive avant la fin de la session extraordinaire de juillet. Aucune main tendue n’a été saisie par l’exécutif. Le référendum que nous proposions aurait eu le mérite d’une sortie honorable et décente pour les partisans comme les opposants de la loi en donnant la parole au peuple.
La soi-disant démonstration de force n’est qu’une démonstration d’obstination. Quel gâchis !