Les reculades du gouvernement n’y feront rien : les masques sont tombés. La jeunesse et le monde du travail qui ont contribué à l’élection de François Hollande demandent des comptes et exigent que leurs revendications soient enfin satisfaites. Contre les adeptes des petites manœuvres de couloirs, il faut tenir bon, c'est-à-dire contester le fond du texte, mobiliser la jeunesse et le monde du travail, mais aussi proposer d’ores et déjà l’alternative républicaine.
Contester ce texte, mélange de cynisme et d’inconséquence, est finalement le plus facile. Celui-ci vise à la fois à diminuer les salaires par une baisse du taux horaire, à rendre possible l’allongement de la durée du travail, à faciliter les licenciements et à rendre quasi indolore les ruptures abusives. Bref, les élites incapables de protéger le peuple dans la mondialisation se retournent contre lui et l’accusent de tous les maux. C’est la politique de la post-démocratie. Mais, incapables d’assumer leur forfait jusqu’au bout, ces élites demandent aux organisations syndicales de faire « le sale boulot » par la généralisation d’accords d’entreprises dérogatoires aux accords de branche.
Mobiliser l’ensemble de la jeunesse et du monde du travail dans la période est un impératif. Le MRC sera présent le 9 mars pour amplifier la contestation du texte initial et refonder la promesse républicaine d’égalité. Ce qui se joue en ce moment, c’est la possibilité de faire émerger à la suite des mouvements de contestation espagnol et grec une politique sociale et républicaine au service du peuple, contre les oligarchies dominantes et leurs serviteurs.
Une politique républicaine du travail est nécessaire. Le MRC demande que plusieurs sujets soient mis à l’agenda par le gouvernement : l’intégration des jeunes, la sécurité au travail des intérimaires comme le montre les accidents mortels survenus à Arcelor, les temps partiels subis notamment par les femmes dans la grande distribution, la rénovation des conditions du chômage partiel incluant des volets de formation et/ ou de reconversion, la surtaxation des contrats courts, la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, le mandatement des délégués syndicaux dans les TPE, l’extension des administrateurs salariés. Il faut voir loin et de manière anticipée en matière de politique du travail. Dans une société où le nombre de séniors s’accroît comme l’atteste les derniers chiffres de l’INSEE, un programme massif de prévention de l’usure au travail devra être conduit à l’instar de ce qui a été fait en Finlande ces dernières années, de manière notamment à réduire l’absentéisme dans les entreprises. Par ailleurs nous devons faire de l’entreprise un nouveau « bien commun » pour éviter que cette dernière disparaisse du fait d’une financiarisation accrue qui limite l’investissement, l’innovation et la prise de risque réelle. Pour les grandes entreprises, aucun licenciement ne pourra être accepté si parallèlement le montant des dividendes continue de croitre de manière indécente.
Les élites devront, comme le disait naguère le regretté Philippe Cohen, protéger le peuple ou disparaitre. Tel est le sens de la candidature de Bastien Faudot à l'élection présidentielle, que notre mouvement politique soutient
Contester ce texte, mélange de cynisme et d’inconséquence, est finalement le plus facile. Celui-ci vise à la fois à diminuer les salaires par une baisse du taux horaire, à rendre possible l’allongement de la durée du travail, à faciliter les licenciements et à rendre quasi indolore les ruptures abusives. Bref, les élites incapables de protéger le peuple dans la mondialisation se retournent contre lui et l’accusent de tous les maux. C’est la politique de la post-démocratie. Mais, incapables d’assumer leur forfait jusqu’au bout, ces élites demandent aux organisations syndicales de faire « le sale boulot » par la généralisation d’accords d’entreprises dérogatoires aux accords de branche.
Mobiliser l’ensemble de la jeunesse et du monde du travail dans la période est un impératif. Le MRC sera présent le 9 mars pour amplifier la contestation du texte initial et refonder la promesse républicaine d’égalité. Ce qui se joue en ce moment, c’est la possibilité de faire émerger à la suite des mouvements de contestation espagnol et grec une politique sociale et républicaine au service du peuple, contre les oligarchies dominantes et leurs serviteurs.
Une politique républicaine du travail est nécessaire. Le MRC demande que plusieurs sujets soient mis à l’agenda par le gouvernement : l’intégration des jeunes, la sécurité au travail des intérimaires comme le montre les accidents mortels survenus à Arcelor, les temps partiels subis notamment par les femmes dans la grande distribution, la rénovation des conditions du chômage partiel incluant des volets de formation et/ ou de reconversion, la surtaxation des contrats courts, la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, le mandatement des délégués syndicaux dans les TPE, l’extension des administrateurs salariés. Il faut voir loin et de manière anticipée en matière de politique du travail. Dans une société où le nombre de séniors s’accroît comme l’atteste les derniers chiffres de l’INSEE, un programme massif de prévention de l’usure au travail devra être conduit à l’instar de ce qui a été fait en Finlande ces dernières années, de manière notamment à réduire l’absentéisme dans les entreprises. Par ailleurs nous devons faire de l’entreprise un nouveau « bien commun » pour éviter que cette dernière disparaisse du fait d’une financiarisation accrue qui limite l’investissement, l’innovation et la prise de risque réelle. Pour les grandes entreprises, aucun licenciement ne pourra être accepté si parallèlement le montant des dividendes continue de croitre de manière indécente.
Les élites devront, comme le disait naguère le regretté Philippe Cohen, protéger le peuple ou disparaitre. Tel est le sens de la candidature de Bastien Faudot à l'élection présidentielle, que notre mouvement politique soutient