La loi de programmation militaire, dont la discussion commence aujourd’hui à l’Assemblée Nationale, soulève un enjeu majeur: l’indépendance de la France sur la scène internationale et sa capacité d’action. Quand certains rêvent la France désarmée et ne tolèrent même plus le défilé militaire du 14 juillet, le Mouvement Républicain et Citoyen est convaincu qu’il n’y a pas de patriotisme sans forces armées.
Membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, grande nation européenne et riveraine de la Méditerranée, liée de manière forte et ancienne avec le continent africain, la France peut-elle faire face à ses éminentes responsabilités ? C’est à cette seule aune que la loi de programmation de militaire doit être jugée.
Dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, la réponse est positive. Les moyens alloués aux armées représentent plus de 10% du budget de l’Etat et ils seront stables sur la période 2014-20. Ce format bas reste satisfaisant même si, comme l’ont proposé plusieurs fois les députés MRC, les dépenses militaires ne devraient pas être prises en compte dans le calcul du déficit public.
La France doit assumer la protection du territoire national et des Français, maintenir les deux composantes de la dissuasion nucléaire et être capable de mener des interventions extérieures comme actuellement au Mali. La préservation de l’autonomie stratégique est plus que jamais un objectif dont ni la chimérique Europe de la Défense ni le retour dans le commandant intégré de l’OTAN ne doivent nous détourner.
Même si la baisse sera moins forte que dans la période de 2008-1013, il est essentiel que la dimension humaine de la Défense soit bien prise en compte pour que les personnels militaires et civils qui servent la France soient assurés de la confiance et de la reconnaissance de la Nation.
La loi de programmation 2014-2020 assure également le maintien des industries de Défense qui sont, elles aussi, indispensables à l’autonomie stratégique de la France.
Membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, grande nation européenne et riveraine de la Méditerranée, liée de manière forte et ancienne avec le continent africain, la France peut-elle faire face à ses éminentes responsabilités ? C’est à cette seule aune que la loi de programmation de militaire doit être jugée.
Dans un contexte budgétaire particulièrement contraint, la réponse est positive. Les moyens alloués aux armées représentent plus de 10% du budget de l’Etat et ils seront stables sur la période 2014-20. Ce format bas reste satisfaisant même si, comme l’ont proposé plusieurs fois les députés MRC, les dépenses militaires ne devraient pas être prises en compte dans le calcul du déficit public.
La France doit assumer la protection du territoire national et des Français, maintenir les deux composantes de la dissuasion nucléaire et être capable de mener des interventions extérieures comme actuellement au Mali. La préservation de l’autonomie stratégique est plus que jamais un objectif dont ni la chimérique Europe de la Défense ni le retour dans le commandant intégré de l’OTAN ne doivent nous détourner.
Même si la baisse sera moins forte que dans la période de 2008-1013, il est essentiel que la dimension humaine de la Défense soit bien prise en compte pour que les personnels militaires et civils qui servent la France soient assurés de la confiance et de la reconnaissance de la Nation.
La loi de programmation 2014-2020 assure également le maintien des industries de Défense qui sont, elles aussi, indispensables à l’autonomie stratégique de la France.