Lors de l’examen du projet de loi « dialogue social et emploi » présenté par François Rebsamen, l’Assemblée nationale a adopté hier soir l’augmentation du nombre d’entreprises qui devront accueillir au moins deux administrateurs représentant les salariés au sein de leur conseil d'administration ou de surveillance. Fixé en 2013 à 5.000 salariés, le seuil passe avec la nouvelle loi à 1.000 salariés.
Les députés du MRC, auteurs d’un des amendements allant dans ce sens, se félicitent de cette avancée majeure pour la démocratie en entreprise. Christian Hutin, Jean-Luc Laurent et Marie-Françoise Bechtel avaient défendu cette option dès l’adoption de la loi de sécurisation de l’emploi en 2013 et l’avaient inscrite dans une proposition de loi déposée en avril dernier.
La représentation des salariés est un facteur durable de compétitivité « hors-coût ». Ce choix de démocratie économique faisait d’ailleurs partie des propositions du rapport de Louis Gallois en 2012 dont on ne retient trop souvent que la création du crédit impôt compétitivité (CICE).
Rompre avec la logique financière, le court-termisme et la dictature de l’actionnariat suppose de faire des choix en faveur de l’activité et de l’emploi. La présence d’administrateurs salariés est un moyen de rééquilibrer le pouvoir entre les actionnaires, le management et les salariés. Cela traduit une vision plus riche de l’entreprise, de ses intérêts, de sa stratégie et de son avenir.
Les députés du MRC, auteurs d’un des amendements allant dans ce sens, se félicitent de cette avancée majeure pour la démocratie en entreprise. Christian Hutin, Jean-Luc Laurent et Marie-Françoise Bechtel avaient défendu cette option dès l’adoption de la loi de sécurisation de l’emploi en 2013 et l’avaient inscrite dans une proposition de loi déposée en avril dernier.
La représentation des salariés est un facteur durable de compétitivité « hors-coût ». Ce choix de démocratie économique faisait d’ailleurs partie des propositions du rapport de Louis Gallois en 2012 dont on ne retient trop souvent que la création du crédit impôt compétitivité (CICE).
Rompre avec la logique financière, le court-termisme et la dictature de l’actionnariat suppose de faire des choix en faveur de l’activité et de l’emploi. La présence d’administrateurs salariés est un moyen de rééquilibrer le pouvoir entre les actionnaires, le management et les salariés. Cela traduit une vision plus riche de l’entreprise, de ses intérêts, de sa stratégie et de son avenir.