La Loi Macron est présentée par ses thuriféraires comme un couteau suisse permettant tout la fois de redresser l’emploi, la croissance et le pouvoir d’achat. Ses adversaires les plus résolus voient à l’inverse dans ce texte une déferlante néo-libérale susceptible de briser le modèle social français.
Ce texte patchwork est en fait une habile opération de communication dont le but est d’apaiser la colère de la Commission européenne et de gagner du temps par rapport aux exigences toujours plus fortes de Bruxelles. Cependant, qui peut croire sérieusement que la déréglementation des professions juridiques, la privatisation des aéroports, la réforme des Prud’hommes et l’ouverture des lignes d’autocars à longue distance sont susceptibles de relancer la compétitivité du site France ?
Ce texte est une concession de plus à l’air du temps qui passe à côté de l’essentiel. Il présente la concurrence comme l’alpha et l’oméga de la politique économique alors que tous les Français savent par expérience que leur facture d’électricité augmente depuis l’ouverture des marchés de l’énergie.
Le texte présente en outre de réels dangers dans les domaines sociaux sur l’ouverture du travail le dimanche sans contreparties réelles pour les salariés des petites entreprises ou la baisse du salaire horaire en cas d’augmentation du temps de travail.
Les leviers du redressement productif sont ailleurs : développement de l’innovation, épargne orientée vers l’industrie, accompagnement et soutien des entreprises exportatrices, politiques du travail, dévaluation de la monnaie, relocalisation des activités. Il est temps de s’attaquer aux vrais sujets plutôt que de mettre en place des rideaux de fumée.
Ce texte patchwork est en fait une habile opération de communication dont le but est d’apaiser la colère de la Commission européenne et de gagner du temps par rapport aux exigences toujours plus fortes de Bruxelles. Cependant, qui peut croire sérieusement que la déréglementation des professions juridiques, la privatisation des aéroports, la réforme des Prud’hommes et l’ouverture des lignes d’autocars à longue distance sont susceptibles de relancer la compétitivité du site France ?
Ce texte est une concession de plus à l’air du temps qui passe à côté de l’essentiel. Il présente la concurrence comme l’alpha et l’oméga de la politique économique alors que tous les Français savent par expérience que leur facture d’électricité augmente depuis l’ouverture des marchés de l’énergie.
Le texte présente en outre de réels dangers dans les domaines sociaux sur l’ouverture du travail le dimanche sans contreparties réelles pour les salariés des petites entreprises ou la baisse du salaire horaire en cas d’augmentation du temps de travail.
Les leviers du redressement productif sont ailleurs : développement de l’innovation, épargne orientée vers l’industrie, accompagnement et soutien des entreprises exportatrices, politiques du travail, dévaluation de la monnaie, relocalisation des activités. Il est temps de s’attaquer aux vrais sujets plutôt que de mettre en place des rideaux de fumée.