Archives du CERES / Cahier numéro 1: L’esprit d’une politique industrielle
Penser une politique industrielle qui permette d’affronter les rapports de forces internationaux, tel est l’objectif du CERES. L’ouverture de l’économie rend impératif l’établissement d’une politique industrielle qui n’évoquait, quand l’économie était protégée, que l’économie de guerre ou la pénurie.
Ce troisième « Cahier du CERES », précédant de peu le « joli mois de mai » 1968, révèle l’attention que les fondateurs du Centre d’Etudes, de Recherches et d’Education Socialistes portent à la question industrielle ainsi qu’au rôle de l’Etat dans l’Economie.
Très actuel par les questionnements qui sont les siens, ce texte permet de comprendre une grande part de la logique intellectuelle de ce courant original du socialisme français que fut et que demeure à bien des égards le CERES. Construction libérale de l’Europe déjà présente dans le traité de Rome et le Marché commun, libre-échange, effets de domination qui en découlent, développement des inégalités… Nombreux sont les enjeux soulevés par le CERES qui, quarante ans plus tard, demeurent parmi les enjeux les plus actuels qui soient en France.
Penser une politique industrielle qui permette d’affronter les rapports de forces internationaux, tel est l’objectif du CERES. L’ouverture de l’économie rend impératif l’établissement d’une politique industrielle qui n’évoquait, quand l’économie était protégée, que l’économie de guerre ou la pénurie.
Ce troisième « Cahier du CERES », précédant de peu le « joli mois de mai » 1968, révèle l’attention que les fondateurs du Centre d’Etudes, de Recherches et d’Education Socialistes portent à la question industrielle ainsi qu’au rôle de l’Etat dans l’Economie.
Très actuel par les questionnements qui sont les siens, ce texte permet de comprendre une grande part de la logique intellectuelle de ce courant original du socialisme français que fut et que demeure à bien des égards le CERES. Construction libérale de l’Europe déjà présente dans le traité de Rome et le Marché commun, libre-échange, effets de domination qui en découlent, développement des inégalités… Nombreux sont les enjeux soulevés par le CERES qui, quarante ans plus tard, demeurent parmi les enjeux les plus actuels qui soient en France.
Archives du CERES / Cahier numéro 2: Etats-Unis d’Europe, Europe des Etats-Unis ou Indépendance
Penser les rapports de forces internationaux pour penser le socialisme, telle est l’ambition intellectuelle du Centre d’Etudes, de Recherches et d’Education Socialistes, créé en 1966 autour de jeunes militants de la SFIO. Artisan du Congrès d’Epinay, le CERES a été le moteur idéologique du Parti Socialiste des années 1970. Après 1981, ses membres se sont attachés à penser les rapports de forces internationaux pour orienter la Gauche vers une République avancée et non vers la « parenthèse libérale ».
Le CERES de 1966 à 1986, c’est une méthode autant qu’une ambition pour la Gauche et pour la France. C’est aussi une conviction : Une France forte n’est pas contradictoire avec le progrès de l’Europe mais, en revanche, la crise de l’Europe est largement due à l’affaiblissement de la France.
A travers des textes écrits de 1967 à 1983, le CERES et ses animateurs exposent leurs analyses de la situation internationale. Textes des Cahiers du Cérès, de Frontière, Repères, NON ! ou Enjeu pour la République et le Socialisme, tous reflètent ce qui fut la pensée de ce courant original du Parti Socialiste au cours de ses deux décennies d’existence formelle.
Penser les rapports de forces internationaux pour penser le socialisme, telle est l’ambition intellectuelle du Centre d’Etudes, de Recherches et d’Education Socialistes, créé en 1966 autour de jeunes militants de la SFIO. Artisan du Congrès d’Epinay, le CERES a été le moteur idéologique du Parti Socialiste des années 1970. Après 1981, ses membres se sont attachés à penser les rapports de forces internationaux pour orienter la Gauche vers une République avancée et non vers la « parenthèse libérale ».
Le CERES de 1966 à 1986, c’est une méthode autant qu’une ambition pour la Gauche et pour la France. C’est aussi une conviction : Une France forte n’est pas contradictoire avec le progrès de l’Europe mais, en revanche, la crise de l’Europe est largement due à l’affaiblissement de la France.
A travers des textes écrits de 1967 à 1983, le CERES et ses animateurs exposent leurs analyses de la situation internationale. Textes des Cahiers du Cérès, de Frontière, Repères, NON ! ou Enjeu pour la République et le Socialisme, tous reflètent ce qui fut la pensée de ce courant original du Parti Socialiste au cours de ses deux décennies d’existence formelle.
Archives du CERES / Cahier numéro 3: Conversion républicaine ou conversion libérale
En mai et juin 1981, les Français donnent au Parti Socialiste toutes les responsabilités. Présidence de la République, majorité absolue à l’Assemblée Nationale, le « Projet socialiste » de 1980 peut s’appliquer. Un puissant effort de modernisation du pays est possible. Ainsi, les nationalisations de 1982 s’entendent alors comme un élément clé d’une stratégie industrialiste faisant appel à l’effort accru dans le domaine de la recherche et de l’investissement. Bien vite, il apparait pourtant que, pour une partie de la gauche, la logique « industrialiste » doit s’éclipser devant la volonté présidentielle de maintenir « l’autonomie de gestion » des entreprises nationalisées. Jean-Pierre Chevènement, Ministre de l’Industrie, décide de démissionner le 22 mars 1983 pour protester contre le « tournant libéral » qui abandonne à la fois l’ambition industrielle et s’accroche au Système Monétaire Européen.
On le constate : une sortie (provisoire) du SME aurait donné des marges de manœuvre aux entreprises françaises. Face à ces abandons, le CERES a tenté de définir une alternative qui ne soit pas une « alternative d’échec ». La République, l’idée républicaine, apparaissent alors comme le socle possible de l’action d’une Gauche qui choisirait de ne pas flirter avec le néolibéralisme. Tel a été l’enjeu de la bataille menée de mai 1981 à la défaite législative de mars 1986.
En mai et juin 1981, les Français donnent au Parti Socialiste toutes les responsabilités. Présidence de la République, majorité absolue à l’Assemblée Nationale, le « Projet socialiste » de 1980 peut s’appliquer. Un puissant effort de modernisation du pays est possible. Ainsi, les nationalisations de 1982 s’entendent alors comme un élément clé d’une stratégie industrialiste faisant appel à l’effort accru dans le domaine de la recherche et de l’investissement. Bien vite, il apparait pourtant que, pour une partie de la gauche, la logique « industrialiste » doit s’éclipser devant la volonté présidentielle de maintenir « l’autonomie de gestion » des entreprises nationalisées. Jean-Pierre Chevènement, Ministre de l’Industrie, décide de démissionner le 22 mars 1983 pour protester contre le « tournant libéral » qui abandonne à la fois l’ambition industrielle et s’accroche au Système Monétaire Européen.
On le constate : une sortie (provisoire) du SME aurait donné des marges de manœuvre aux entreprises françaises. Face à ces abandons, le CERES a tenté de définir une alternative qui ne soit pas une « alternative d’échec ». La République, l’idée républicaine, apparaissent alors comme le socle possible de l’action d’une Gauche qui choisirait de ne pas flirter avec le néolibéralisme. Tel a été l’enjeu de la bataille menée de mai 1981 à la défaite législative de mars 1986.
Le bon de commande est téléchargeable pour impression ci-dessus et ci-dessous au format PDF.
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Fédérations du MRC, si vous souhaitez invitez Gaël Brustier à présenter les archives du CERES, vous pouvez le contacter par mél à l'adresse électronique : gbrustier@gmail.com
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