Les priorités de la présidence française de l’Union européenne sont fixées. Elles concernent principalement : l’immigration, l’Union pour la Méditerranée, l’environnement et la lutte contre le changement climatique, l’énergie, la politique de défense. En arrière plan, le gouvernement français prévoit également d’aborder la question de la réforme de la PAC, de l’Europe du futur, de la politique économique, de l’influence de l’Europe sur la scène internationale, du renouvellement des institutions européennes.
Le référendum irlandais qui a vu la nette victoire du non ne traduit pas un rejet de l’Europe mais une exigence de réorientation des politiques en clarifiant les priorités de la construction européenne. C’est ce qu’entend proposer la gauche, à un moment où le gouvernement, en acceptant un compromis sur le temps de travail au niveau européen, fait sauter la durée légale pourtant fixée à 48h hebdomadaire. Ce choix fait au nom de la France par Nicolas Sarkozy est significatif de ce que va être cette présidence : transposer à l’échelle de l’Europe la politique aujourd’hui conduite en France. C’est le choix de l’adaptation à la globalisation économique libérale.
Face aux conséquences de ces choix de Nicolas Sarkozy, les partis de gauche proposent d’autres priorités pour la présidence française de l’Union européenne, qui permettent de répondre à la fois aux attentes sociales, aux enjeux environnementaux, à la préservation de la paix, à la coopération et au développement avec l’Afrique et la Méditerranée.
Cela implique la définition de priorités.
1ère priorité : la question sociale en Europe : croissance, emploi, pouvoir d’achat, salaires, retraites.
Cette question sociale ne peut être affrontée sans réorientation de la stratégie économique qui prévaut en Europe aujourd’hui. Elle implique que la question sociale soit au cœur de la coordination des politiques économiques dans la zone euro et un changement des objectifs de la Banque centrale. Les droits sociaux existants doivent être préservés, notamment en ce qui concerne le droit du travail. De même, la lutte pour l’emploi, la sécurisation des salariés contre la précarisation des conditions de travail doit être une priorité pour l’Europe. Elle doit notamment avoir pour objectif et d’avoir comme objectif l’instauration d’un salaire minimum dans tous les pays européens.
Il s’agit pour les partis de gauche de renforcer et d’harmoniser les politiques sociales protectrices à l’échelle européenne, de garantir une clause de sauvegarde sociale pour qu’aucune directive relative au marché intérieur ne remette en cause les droits sociaux existants dans un Etat membre.
2ème priorité : face à la crise financière, qui traduit une crise profonde du système financier mondial, il faut renforcer les pouvoirs de contrôle des marchés financiers et modifier la politique monétaire et de crédit de la Banque centrale européenne au profit de l’emploi, de la recherche, de la formation et de l’investissement dans les grandes infrastructures de transport collectif et de communication.
3ème priorité : lancer une vraie politique européenne pour l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. Cette politique doit concrétiser les objectifs visant à réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre, à développer les énergies renouvelables, les économies d’énergie et lancer les bases d’une fiscalité environnementale. L’Europe doit défendre le principe du service public de l’énergie, et tirer les leçons des politiques de libéralisation du marché de l’énergie menées depuis une dizaine d’année.
4ème priorité : promouvoir et protéger les services publics, en particulier par la mise en œuvre d’une directive cadre sur les services publics.
5ème priorité : face à la crise alimentaire, il faut affirmer l’impératif d’une Politique agricole commune et le maintien d’une préférence communautaire dans le contexte de cette crise mondiale. Cela implique aussi la régulation des marchés agricoles et la prise en compte de l’environnement et de l’aménagement du territoire rural.
6ème priorité : concevoir une politique internationale européenne qui refuse tout alignement sur la politique américaine. A propos de l’Afghanistan, cette politique doit privilégier l’aide au développement promis par les Nations unies et non pas l’envoi de troupes.
7ème priorité : engager une politique européenne ambitieuse pour le développement de l’Afrique s’appuyant sur la suppression de la dette au profit d’investissements locaux dans les infrastructures, l’éducation, la santé et l’écologie en construisant un vrai partenariat euro-méditerranéen qui respecte les engagements en termes d’aide publique au développement et des initiatives fortes pour la paix au Proche-Orient. La politique d’immigration doit être fondée sur un vrai co-développement et non sur la seule vision sécuritaire et répressive du président de la République.
Le référendum irlandais qui a vu la nette victoire du non ne traduit pas un rejet de l’Europe mais une exigence de réorientation des politiques en clarifiant les priorités de la construction européenne. C’est ce qu’entend proposer la gauche, à un moment où le gouvernement, en acceptant un compromis sur le temps de travail au niveau européen, fait sauter la durée légale pourtant fixée à 48h hebdomadaire. Ce choix fait au nom de la France par Nicolas Sarkozy est significatif de ce que va être cette présidence : transposer à l’échelle de l’Europe la politique aujourd’hui conduite en France. C’est le choix de l’adaptation à la globalisation économique libérale.
Face aux conséquences de ces choix de Nicolas Sarkozy, les partis de gauche proposent d’autres priorités pour la présidence française de l’Union européenne, qui permettent de répondre à la fois aux attentes sociales, aux enjeux environnementaux, à la préservation de la paix, à la coopération et au développement avec l’Afrique et la Méditerranée.
Cela implique la définition de priorités.
1ère priorité : la question sociale en Europe : croissance, emploi, pouvoir d’achat, salaires, retraites.
Cette question sociale ne peut être affrontée sans réorientation de la stratégie économique qui prévaut en Europe aujourd’hui. Elle implique que la question sociale soit au cœur de la coordination des politiques économiques dans la zone euro et un changement des objectifs de la Banque centrale. Les droits sociaux existants doivent être préservés, notamment en ce qui concerne le droit du travail. De même, la lutte pour l’emploi, la sécurisation des salariés contre la précarisation des conditions de travail doit être une priorité pour l’Europe. Elle doit notamment avoir pour objectif et d’avoir comme objectif l’instauration d’un salaire minimum dans tous les pays européens.
Il s’agit pour les partis de gauche de renforcer et d’harmoniser les politiques sociales protectrices à l’échelle européenne, de garantir une clause de sauvegarde sociale pour qu’aucune directive relative au marché intérieur ne remette en cause les droits sociaux existants dans un Etat membre.
2ème priorité : face à la crise financière, qui traduit une crise profonde du système financier mondial, il faut renforcer les pouvoirs de contrôle des marchés financiers et modifier la politique monétaire et de crédit de la Banque centrale européenne au profit de l’emploi, de la recherche, de la formation et de l’investissement dans les grandes infrastructures de transport collectif et de communication.
3ème priorité : lancer une vraie politique européenne pour l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique. Cette politique doit concrétiser les objectifs visant à réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre, à développer les énergies renouvelables, les économies d’énergie et lancer les bases d’une fiscalité environnementale. L’Europe doit défendre le principe du service public de l’énergie, et tirer les leçons des politiques de libéralisation du marché de l’énergie menées depuis une dizaine d’année.
4ème priorité : promouvoir et protéger les services publics, en particulier par la mise en œuvre d’une directive cadre sur les services publics.
5ème priorité : face à la crise alimentaire, il faut affirmer l’impératif d’une Politique agricole commune et le maintien d’une préférence communautaire dans le contexte de cette crise mondiale. Cela implique aussi la régulation des marchés agricoles et la prise en compte de l’environnement et de l’aménagement du territoire rural.
6ème priorité : concevoir une politique internationale européenne qui refuse tout alignement sur la politique américaine. A propos de l’Afghanistan, cette politique doit privilégier l’aide au développement promis par les Nations unies et non pas l’envoi de troupes.
7ème priorité : engager une politique européenne ambitieuse pour le développement de l’Afrique s’appuyant sur la suppression de la dette au profit d’investissements locaux dans les infrastructures, l’éducation, la santé et l’écologie en construisant un vrai partenariat euro-méditerranéen qui respecte les engagements en termes d’aide publique au développement et des initiatives fortes pour la paix au Proche-Orient. La politique d’immigration doit être fondée sur un vrai co-développement et non sur la seule vision sécuritaire et répressive du président de la République.