Les trois députés MRC (chevènementistes), désormais "charnières" puisque sans eux le groupe SRC n'aurait plus la majorité absolue, comptent jouer les "aiguillons" mais espèrent bénéficier d'"un peu plus d'attention" des socialistes, ont-ils expliqué mercredi à l'Assemblée.
Le groupe socialiste, républicain et citoyen "compte 292 membres, dont trois députés du MRC, c'est nous qui faisons la majorité absolue", a observé devant la presse le président du mouvement Jean-Luc Laurent. "C'est arithmétique: à 3 sur 292 nous pesons plus que lorsque le groupe comptait près de 300 membres. Je me félicite que la mathématique permette de bien montrer à la majorité de la majorité qu'elle a des partenaires, dont le MRC", a ajouté ce député du Val-de-Marne.
"Dans notre stratégie d'aiguillon pour faire réussir François Hollande et sortir la France de l'impasse, je pense que nous aurons davantage de points d'appui et bénéficierons peut-être d'un peu plus d'attention", a-t-il poursuivi.
Et Christian Hutin, autre député MRC, de renchérir: "Nous sommes devenus charnières". Ce député du Nord a aussi comparé les députés MRC à "un chat qui reste indépendant, capable de donner quelques coups de griffe".
Pour autant, a souligné M. Laurent, "nous ne sommes pas sur le départ, contrairement à une rumeur, nous n'entendons pas participer à la création d'un groupe du style Radicaux, citoyens et Verts (RCV) comme cela avait existé dans la législature 1997-2002, nous sommes à l'aise dans la majorité et à l'aise au groupe SRC où notre liberté d'expression et de vote est reconnue".
Dans la première année de la législature, les députés MRC, apparentés PS, ont voté neuf fois sur dix les projets présentés par le gouvernement, comme celui sur l'accord emploi par exemple, mais ont voté contre la transposition du traité européen et la règle d'or budgétaire, ont rappelé MM. Laurent et Hutin ainsi que Marie-François Bechtel, députée de l'Aisne.
Sur le mariage pour tous, M. Hutin a voté pour et les deux autres se sont abstenus.
Face aux "défis à relever pour la majorité à l'occasion de l'an II de la mandature", ces trois élus entendent apporter un "soutien responsable mais pas béni oui-oui pour aider à réussir François Hollande" et plaider pour "pousser beaucoup plus loin la réorientation de l'Europe, réussir la réindustrialisation ou encore engager une réelle réforme de la fiscalité", selon M. Laurent.
Et Mme Bechtel de souligner que "nous ne nous décidons pas en fonction des mathématiques, nous pondérons nos choix en fonction de nos convictions les plus fortes".
Le groupe socialiste, républicain et citoyen "compte 292 membres, dont trois députés du MRC, c'est nous qui faisons la majorité absolue", a observé devant la presse le président du mouvement Jean-Luc Laurent. "C'est arithmétique: à 3 sur 292 nous pesons plus que lorsque le groupe comptait près de 300 membres. Je me félicite que la mathématique permette de bien montrer à la majorité de la majorité qu'elle a des partenaires, dont le MRC", a ajouté ce député du Val-de-Marne.
"Dans notre stratégie d'aiguillon pour faire réussir François Hollande et sortir la France de l'impasse, je pense que nous aurons davantage de points d'appui et bénéficierons peut-être d'un peu plus d'attention", a-t-il poursuivi.
Et Christian Hutin, autre député MRC, de renchérir: "Nous sommes devenus charnières". Ce député du Nord a aussi comparé les députés MRC à "un chat qui reste indépendant, capable de donner quelques coups de griffe".
Pour autant, a souligné M. Laurent, "nous ne sommes pas sur le départ, contrairement à une rumeur, nous n'entendons pas participer à la création d'un groupe du style Radicaux, citoyens et Verts (RCV) comme cela avait existé dans la législature 1997-2002, nous sommes à l'aise dans la majorité et à l'aise au groupe SRC où notre liberté d'expression et de vote est reconnue".
Dans la première année de la législature, les députés MRC, apparentés PS, ont voté neuf fois sur dix les projets présentés par le gouvernement, comme celui sur l'accord emploi par exemple, mais ont voté contre la transposition du traité européen et la règle d'or budgétaire, ont rappelé MM. Laurent et Hutin ainsi que Marie-François Bechtel, députée de l'Aisne.
Sur le mariage pour tous, M. Hutin a voté pour et les deux autres se sont abstenus.
Face aux "défis à relever pour la majorité à l'occasion de l'an II de la mandature", ces trois élus entendent apporter un "soutien responsable mais pas béni oui-oui pour aider à réussir François Hollande" et plaider pour "pousser beaucoup plus loin la réorientation de l'Europe, réussir la réindustrialisation ou encore engager une réelle réforme de la fiscalité", selon M. Laurent.
Et Mme Bechtel de souligner que "nous ne nous décidons pas en fonction des mathématiques, nous pondérons nos choix en fonction de nos convictions les plus fortes".