JDD: Comment s'est passé votre dîner avec François Hollande?
Jean-Luc Laurent: Nous étions contents d'être reçus à l'Elysée. C'est bien que le président de la République décide de rencontrer les responsables des partis politiques qui ont concouru à son élection. Nos échanges avec lui nourriront sa réflexion pour les grands sujets qui seront abordés à la rentrée. Nous avons surtout parlé du futur Budget, des retraites et de la transition écologique.
Le MRC a-t-il des marqueurs qui fixent sa participation à cette majorité, à l'instar d'Europe Ecologie - Les Verts?
La priorité est de réorienter la construction européenne. François Hollande s'y est engagé. Mais il a pris des décisions que nous n'avons pas approuvées. Nous avons voté contre le traité européen à l'automne dernier et nous n'étions pas non plus satisfaits du programme de stabilité transmis en avril à Bruxelles. Il n'en demeure pas moins que nous continuons à soutenir François Hollande car nous voulons sa réussite.
Comment maintenir une cohésion dans une majorité qui rassemble des formations aux positions contradictoires?
Cette majorité doit exister dans le respect de nos différences mais doit également faire vivre ces différences. Il faut donc avant tout trouver des lieux de débat entre nous, publics ou privés. Lundi soir, le Président a fait en sorte qu'il y ait une discussion, chaque invité a pu s'exprimer à trois reprises. Cela m'a amené notamment à intervenir sur la transition énergétique, en rappelant notre attachement à l'énergie nucléaire. Selon nous, il faut également encourager la recherche sur le gaz de schiste. Je serai vigilant sur le contenu du projet de loi sur la transition énergétique.
Jean-Luc Laurent: Nous étions contents d'être reçus à l'Elysée. C'est bien que le président de la République décide de rencontrer les responsables des partis politiques qui ont concouru à son élection. Nos échanges avec lui nourriront sa réflexion pour les grands sujets qui seront abordés à la rentrée. Nous avons surtout parlé du futur Budget, des retraites et de la transition écologique.
Le MRC a-t-il des marqueurs qui fixent sa participation à cette majorité, à l'instar d'Europe Ecologie - Les Verts?
La priorité est de réorienter la construction européenne. François Hollande s'y est engagé. Mais il a pris des décisions que nous n'avons pas approuvées. Nous avons voté contre le traité européen à l'automne dernier et nous n'étions pas non plus satisfaits du programme de stabilité transmis en avril à Bruxelles. Il n'en demeure pas moins que nous continuons à soutenir François Hollande car nous voulons sa réussite.
Comment maintenir une cohésion dans une majorité qui rassemble des formations aux positions contradictoires?
Cette majorité doit exister dans le respect de nos différences mais doit également faire vivre ces différences. Il faut donc avant tout trouver des lieux de débat entre nous, publics ou privés. Lundi soir, le Président a fait en sorte qu'il y ait une discussion, chaque invité a pu s'exprimer à trois reprises. Cela m'a amené notamment à intervenir sur la transition énergétique, en rappelant notre attachement à l'énergie nucléaire. Selon nous, il faut également encourager la recherche sur le gaz de schiste. Je serai vigilant sur le contenu du projet de loi sur la transition énergétique.
Répondez-vous favorablement à l'appel du PS qui veut un rassemblement de la majorité dès le premier tour pour les prochaines élections municipales?
Le président nous a encouragés à discuter entre nous pour se retrouver dans cette union. On est d'accord sur l'objectif du rassemblement, mais cela suppose qu'il y ait en retour de la considération. Celle-ci doit se matérialiser par la reconnaissance de notre mouvement sur les listes des municipales. Nous ne pouvons pas être uniquement sur un strapontin, nous devrions pouvoir conduire certaines de ces listes.
Le PS a-t-il une attitude hégémonique par rapport à ses alliés?
Le risque est bien réel.
Retrouvez-vous cette attitude à l'Assemblée nationale, où vos trois députés sont membres du groupe socialiste?
Je sens plus d'écoute aujourd'hui qu'hier, le groupe s'étant réduit après les législatives partielles à 292 élus. Les trois élus MRC permettent donc précisément à ce groupe d'atteindre la majorité absolue (289 sièges sur 577, Ndlr). Nous tenons à notre liberté d'expression.
Propos recueillis par Arnaud Focraud
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Source : JDD.fr
Le président nous a encouragés à discuter entre nous pour se retrouver dans cette union. On est d'accord sur l'objectif du rassemblement, mais cela suppose qu'il y ait en retour de la considération. Celle-ci doit se matérialiser par la reconnaissance de notre mouvement sur les listes des municipales. Nous ne pouvons pas être uniquement sur un strapontin, nous devrions pouvoir conduire certaines de ces listes.
Le PS a-t-il une attitude hégémonique par rapport à ses alliés?
Le risque est bien réel.
Retrouvez-vous cette attitude à l'Assemblée nationale, où vos trois députés sont membres du groupe socialiste?
Je sens plus d'écoute aujourd'hui qu'hier, le groupe s'étant réduit après les législatives partielles à 292 élus. Les trois élus MRC permettent donc précisément à ce groupe d'atteindre la majorité absolue (289 sièges sur 577, Ndlr). Nous tenons à notre liberté d'expression.
Propos recueillis par Arnaud Focraud
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Source : JDD.fr