Au soir du premier tour des élections départementales, il faut se garder de tirer des leçons définitives. Il est toutefois clair que la gauche est en grande difficulté.
Dans de nombreux cantons, le candidat de gauche est éliminé dès le premier tour, non pas en raison de la division ou des divergences mais d’une abstention plus grande des électeurs de gauche, orphelins de 2012.
Aucune voix ne doit aller au Front National qui nourrit la crise autant qu’il s’en nourrit et ne représente pas une alternative. Dans des territoires souvent marginalisés, les citoyens ont la responsabilité de ne pas apporter de reconnaissance institutionnelle à un parti dangereux pour la démocratie. Le refus de distinguer la gauche du Front national prôné par Nicolas Sarkozy est irresponsable.
La gauche ne mobilise pas parce que les résultats ne sont pas au rendez-vous et que le Président de la République échoue à traduire en actes « le changement » annoncé en 2012. Sur trop de questions, souvent les plus centrales, la continuité l’emporte sur le changement. La France est sortie de la route des 3% sans en tirer aucun avantage et sans amorcer une dynamique économique bénéfique pour le pays. Depuis trois ans, la stratégie de non-confrontation au niveau européen est perdante. Exemple récent, l’attitude du gouvernement depuis la victoire de Syriza en Grèce ne fait que confirmer cette politique de soumission.
Dans de nombreux cantons, le candidat de gauche est éliminé dès le premier tour, non pas en raison de la division ou des divergences mais d’une abstention plus grande des électeurs de gauche, orphelins de 2012.
Aucune voix ne doit aller au Front National qui nourrit la crise autant qu’il s’en nourrit et ne représente pas une alternative. Dans des territoires souvent marginalisés, les citoyens ont la responsabilité de ne pas apporter de reconnaissance institutionnelle à un parti dangereux pour la démocratie. Le refus de distinguer la gauche du Front national prôné par Nicolas Sarkozy est irresponsable.
La gauche ne mobilise pas parce que les résultats ne sont pas au rendez-vous et que le Président de la République échoue à traduire en actes « le changement » annoncé en 2012. Sur trop de questions, souvent les plus centrales, la continuité l’emporte sur le changement. La France est sortie de la route des 3% sans en tirer aucun avantage et sans amorcer une dynamique économique bénéfique pour le pays. Depuis trois ans, la stratégie de non-confrontation au niveau européen est perdante. Exemple récent, l’attitude du gouvernement depuis la victoire de Syriza en Grèce ne fait que confirmer cette politique de soumission.