Le MRC se félicite de l’appel à une « nouvelle ambition » et à un « sursaut européen » dans le discours du Président de la République devant le Parlement européen.
En reconnaissant le désamour des peuples vis-à-vis de l’Europe, en soulignant que « c’est le défi de la croissance et de l’emploi que nous devons relever », François Hollande a fait preuve de courage et de lucidité.
Le MRC note surtout avec intérêt que pour la première fois le Président de la République a mentionné le rôle négatif de la surévaluation de l’Euro dans la compétitivité de la plupart des économies européennes. En déclarant qu’ « une zone monétaire doit avoir une politique de change », le Président rejoint une préoccupation constante du MRC et de Jean-Pierre Chevènement.
Cela dit, François Hollande n’a pas tranché entre « l’approfondissement de l’union économique et monétaire » et le choix de permettre à « une Europe différenciée » d’aller de l’avant en engageant de nouveaux projets. L’un suppose une intégration accrue des 27 et le renforcement des pouvoirs de Bruxelles ; l’autre au contraire permet à certains Etats d’avancer ensemble avec le soutien de leurs peuples.
Au total, une perception nouvelle de la question européenne qui appelle des suites…
En reconnaissant le désamour des peuples vis-à-vis de l’Europe, en soulignant que « c’est le défi de la croissance et de l’emploi que nous devons relever », François Hollande a fait preuve de courage et de lucidité.
Le MRC note surtout avec intérêt que pour la première fois le Président de la République a mentionné le rôle négatif de la surévaluation de l’Euro dans la compétitivité de la plupart des économies européennes. En déclarant qu’ « une zone monétaire doit avoir une politique de change », le Président rejoint une préoccupation constante du MRC et de Jean-Pierre Chevènement.
Cela dit, François Hollande n’a pas tranché entre « l’approfondissement de l’union économique et monétaire » et le choix de permettre à « une Europe différenciée » d’aller de l’avant en engageant de nouveaux projets. L’un suppose une intégration accrue des 27 et le renforcement des pouvoirs de Bruxelles ; l’autre au contraire permet à certains Etats d’avancer ensemble avec le soutien de leurs peuples.
Au total, une perception nouvelle de la question européenne qui appelle des suites…