Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a indiqué dimanche que son parti soutiendrait le président François Hollande et son gouvernement "en votant le budget" 2013, mais que ses parlementaires n'approuveraient pas le traité budgétaire européen.
"Nous soutenons François Hollande les yeux ouverts, avec le désir d'oeuvrer à son succès", a-t-il déclaré lors de l'Université d'été du MRC réunie à Belfort.
Selon l'ancien ministre, le MRC votera le budget "par loyauté", pour donner "du temps à François Hollande pour qu'il élargisse ses marges de manoeuvre".
En revanche, les quatre parlementaires MRC n'approuveront pas le traité budgétaire européen (TSCG) qui "retire aux Parlement nationaux la maîtrise de la dépense publique", a-t-il poursuivi lors de son intervention transmise à l'AFP.
"Ce que nous voulons, c'est une Europe refondée dans la démocratie des nations et pas un 'machin' pseudo-fédéral où un soit disant 'ministre européen des Finances' nous dicterait notre politique", a souligné le sénateur de Belfort.
Evoquant le rapprochement annoncé des groupes aéronautiques européens EADS et BAE Systems, il s'est interrogé sur ses conséquences pour la France et les moyens dont elle disposera pour "peser encore" au conseil d'administration d'EADS.
"C'est à ces questions qu'il faut répondre pour défendre convenablement les intérêts français et européens. Sinon EADS sera dominé par un axe américano-germanique", a-t-il estimé.
Rappelant que le MRC a soutenu François Hollande dès le premier tour de la présidentielle, le président du mouvement, Jean-Luc Laurent, a estimé pour sa part que "la crise de la zone euro se niche dans le concept même de monnaie unique".
Le traité européen, "ce sont des procédures douteuses au service d'une politique économique absurde, et qui est déjà caduque au moment où l'Allemagne comme la France entrent en récession", a estimé le député du Val-de-Marne.
Le prochain congrès du MRC doit se tenir les 15 et 16 décembre à Paris.
"Nous soutenons François Hollande les yeux ouverts, avec le désir d'oeuvrer à son succès", a-t-il déclaré lors de l'Université d'été du MRC réunie à Belfort.
Selon l'ancien ministre, le MRC votera le budget "par loyauté", pour donner "du temps à François Hollande pour qu'il élargisse ses marges de manoeuvre".
En revanche, les quatre parlementaires MRC n'approuveront pas le traité budgétaire européen (TSCG) qui "retire aux Parlement nationaux la maîtrise de la dépense publique", a-t-il poursuivi lors de son intervention transmise à l'AFP.
"Ce que nous voulons, c'est une Europe refondée dans la démocratie des nations et pas un 'machin' pseudo-fédéral où un soit disant 'ministre européen des Finances' nous dicterait notre politique", a souligné le sénateur de Belfort.
Evoquant le rapprochement annoncé des groupes aéronautiques européens EADS et BAE Systems, il s'est interrogé sur ses conséquences pour la France et les moyens dont elle disposera pour "peser encore" au conseil d'administration d'EADS.
"C'est à ces questions qu'il faut répondre pour défendre convenablement les intérêts français et européens. Sinon EADS sera dominé par un axe américano-germanique", a-t-il estimé.
Rappelant que le MRC a soutenu François Hollande dès le premier tour de la présidentielle, le président du mouvement, Jean-Luc Laurent, a estimé pour sa part que "la crise de la zone euro se niche dans le concept même de monnaie unique".
Le traité européen, "ce sont des procédures douteuses au service d'une politique économique absurde, et qui est déjà caduque au moment où l'Allemagne comme la France entrent en récession", a estimé le député du Val-de-Marne.
Le prochain congrès du MRC doit se tenir les 15 et 16 décembre à Paris.