En tant que Président du Mouvement Républicain et Citoyen j’ai signé l’Appel des 113 lancé par le Comité Laïcité et République appelant à ne pas modifier la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État.
Par cette loi fondatrice, l’État se déclare aveugle à toute distinction entre les cultes, entre les citoyens en fonction de leur culte et fait de cet aveuglement volontaire l’un des piliers de l’universalisme républicain qui l’anime. Il se borne ainsi à donner un cadre légal général aux cultes.
Cet acte de séparation est un acte libéral en son sens premier, et il est surprenant de voir aujourd’hui Le Président de la République, pourtant libéral revendiqué, vouloir remettre en cause ce pilier de l’unité nationale et menacer ainsi l’édifice social.
Emmanuel Macron se trouve face à un choix insoluble : soit il modifie la loi dans un sens concordataire et ce faisant assène un coup de boutoir à l’un des fondements républicains de l’État, soit il modifie la loi pour donner à l’État plus de pouvoir face aux cultes et ainsi menace la frontière stricte érigée entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.
La loi de 1905 dans sa forme actuelle, équilibrée et juste, est la meilleure gardienne de cette frontière. Les croyances religieuses doivent demeurer dans la sphère privée. Le Président doit se souvenir du célèbre passage du Nouveau testament que relatent Jean, Luc et Marc « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ».
Nous nous opposons aux modifications de la loi de 1905.
Retrouvez ci-dessous le texte de l’appel, ici le lien pour signer et faire signer vers la pétition, et ici le lien vers l'appel publié par le journal Marianne
Par cette loi fondatrice, l’État se déclare aveugle à toute distinction entre les cultes, entre les citoyens en fonction de leur culte et fait de cet aveuglement volontaire l’un des piliers de l’universalisme républicain qui l’anime. Il se borne ainsi à donner un cadre légal général aux cultes.
Cet acte de séparation est un acte libéral en son sens premier, et il est surprenant de voir aujourd’hui Le Président de la République, pourtant libéral revendiqué, vouloir remettre en cause ce pilier de l’unité nationale et menacer ainsi l’édifice social.
Emmanuel Macron se trouve face à un choix insoluble : soit il modifie la loi dans un sens concordataire et ce faisant assène un coup de boutoir à l’un des fondements républicains de l’État, soit il modifie la loi pour donner à l’État plus de pouvoir face aux cultes et ainsi menace la frontière stricte érigée entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.
La loi de 1905 dans sa forme actuelle, équilibrée et juste, est la meilleure gardienne de cette frontière. Les croyances religieuses doivent demeurer dans la sphère privée. Le Président doit se souvenir du célèbre passage du Nouveau testament que relatent Jean, Luc et Marc « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ».
Nous nous opposons aux modifications de la loi de 1905.
Retrouvez ci-dessous le texte de l’appel, ici le lien pour signer et faire signer vers la pétition, et ici le lien vers l'appel publié par le journal Marianne
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