Le MRC appelle à manifester jeudi 22 mars pour la défense de tous nos services publics !


Communiqué de Jean-Luc Laurent, président du MRC, le 20 mars 2018


Pendant des décennies nous nous sommes enorgueillis de posséder parmi les services publics les plus performants du continent et au delà, nous nous sommes vantés des succès de nos grandes maisons : SNCF, EDF, Air-France, ou encore PTT. Puis les gouvernements successifs ont peu à peu cédé aux chimères de la privatisation, qui pour satisfaire aux demandes de l’OMC, qui pour satisfaire aux exigences de la commission européenne qui répète comme un mantra son dogme de l’ouverture à la concurrence.

Aujourd’hui c’est la SNCF qu’il faudrait « mettre au pas » en transformant l’établissement public en société anonyme, en fermant davantage de lignes non rentables, en enterrant le statut des cheminots... Et d’oublier volontairement que le bilan général de ces privatisations, qu’il s’agisse d’exemples étrangers ou d’un recul critique sur nos propres expériences, varie entre « catastrophique » et « franchement médiocre », pour les salariés de ces entreprises comme pour les usagers de ces services.

Une entreprise ou un établissement public n’a pas vocation à dégager du profit mais à remplir une mission d’intérêt général essentielle à la cohésion d’un peuple et d’une Nation : assurer l’égal accès de tous les citoyens à des biens ou services considérés comme primordiaux et ce à un prix raisonnable. Cela concerne, entre autre, l’électricité, l’eau, la santé, le logement et évidemment la mobilité ! 

Le Mouvement Républicain et Citoyen, attaché à nos services publics qui œuvrent tous les jours pour le bien commun, appelle à participer aux marches qui se tiendront jeudi 22 mars et celles qui suivront. 
Défendre la SNCF contre son délitement programmé, c'est défendre tous les autres services publics qui seront, sans aucun doute, les prochaines victimes de ces attaques purement idéologiques.

Face à cette offensive libérale, le rassemblement des citoyens pour des services publics de qualité et l'union de toutes les forces, tant politiques que syndicales, est la condition sine qua non à la mise en échec de cette réforme.
 

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