La lettre d’Emmanuel Macron confirme que le « grand débat » vise à détourner les revendications des « gilets jaunes », tant en matière de pouvoir d’achat (SMIC, salaires, retraites et minimas sociaux), de justice fiscale (rétablissement de l'ISF, suppression de la Flat tax, taxation des GAFAM, lutte contre l’éviction fiscale, conditionnalité du CICE) que de démocratie citoyenne (Référendum d’initiative citoyenne).
L'ouverture de « cahiers de doléance » avait pourtant engagé un processus de prise de parole des Français, sans les instrumentaliser.
A l’inverse, le président de la République veut enfermer le débat en évitant toute remise en cause des décisions de son quinquennat. Or c'est justement un changement de cap qu’attendent les « gilets jaunes et les Français », pour redistribuer les richesses, cesser la stratégie du moins disant social, de la réduction de la voilure et de la qualité des services publics, au motif d’une politique de l’offre qui n’a en rien amélioré la situation économique du pays mais a, au contraire, considérablement affaibli notre modèle républicain. Il est temps de mettre en œuvre une autre politique économique et sociale fondée sur une politique de la demande qui permettra de relancer l'activité économique grâce à l'amélioration du pouvoir d'achat.
A quelques mois des élections européennes, le président de la République ne dit rien des choix européens qui sapent les bases de notre pacte social et interdisent toute perspective de prospérité alors qu'il est urgent de changer de politique européenne pour sortir des règles absurdes qui conduisent à l'austérité et à la dévaluation sociale.
Le débat, tel qu'il est conçu par Emmanuel Macron, offre pour seule alternative de continuer comme avant ou d’intensifier sa révolution libérale.
Il n'existe par ailleurs aucune garant quant à l’impartialité d’un débat qui sera piloté par deux membres du gouvernement. Alors que le président prétend fonder ainsi un nouveau pacte avec les Français, il eut été normal d'annoncer qu’en dernier ressort la décision devait revenir au peuple. C'est pourquoi nombre de nos concitoyens refusent de participer à cet enfumage.
Au moment où le Chef de l’État vient d'engager une vaste opération de communication pour tenter de diluer sa responsabilité dans la crise sociale et politique en cours, il est regrettable que la direction du PS ait choisi d'y apporter son concourt. La cohérence, lorsque l'on est dans une opposition sincère, consiste plutôt à sortir de la confusion et à construire l'alternative de gauche sans laquelle il n’y aura pas d’issue
Les forces de gauche doivent mettre toute leur énergie à faire aboutir les revendications sociales et démocratiques soutenues par les Français et incarner une alternative solide à Emmanuel Macron. Tel est en tout cas l’engagement politique du MRC, d'APRÉS et de la nouvelle formation politique que nous créerons les 2 et 3 Février prochains à Valence.
L'ouverture de « cahiers de doléance » avait pourtant engagé un processus de prise de parole des Français, sans les instrumentaliser.
A l’inverse, le président de la République veut enfermer le débat en évitant toute remise en cause des décisions de son quinquennat. Or c'est justement un changement de cap qu’attendent les « gilets jaunes et les Français », pour redistribuer les richesses, cesser la stratégie du moins disant social, de la réduction de la voilure et de la qualité des services publics, au motif d’une politique de l’offre qui n’a en rien amélioré la situation économique du pays mais a, au contraire, considérablement affaibli notre modèle républicain. Il est temps de mettre en œuvre une autre politique économique et sociale fondée sur une politique de la demande qui permettra de relancer l'activité économique grâce à l'amélioration du pouvoir d'achat.
A quelques mois des élections européennes, le président de la République ne dit rien des choix européens qui sapent les bases de notre pacte social et interdisent toute perspective de prospérité alors qu'il est urgent de changer de politique européenne pour sortir des règles absurdes qui conduisent à l'austérité et à la dévaluation sociale.
Le débat, tel qu'il est conçu par Emmanuel Macron, offre pour seule alternative de continuer comme avant ou d’intensifier sa révolution libérale.
Il n'existe par ailleurs aucune garant quant à l’impartialité d’un débat qui sera piloté par deux membres du gouvernement. Alors que le président prétend fonder ainsi un nouveau pacte avec les Français, il eut été normal d'annoncer qu’en dernier ressort la décision devait revenir au peuple. C'est pourquoi nombre de nos concitoyens refusent de participer à cet enfumage.
Au moment où le Chef de l’État vient d'engager une vaste opération de communication pour tenter de diluer sa responsabilité dans la crise sociale et politique en cours, il est regrettable que la direction du PS ait choisi d'y apporter son concourt. La cohérence, lorsque l'on est dans une opposition sincère, consiste plutôt à sortir de la confusion et à construire l'alternative de gauche sans laquelle il n’y aura pas d’issue
Les forces de gauche doivent mettre toute leur énergie à faire aboutir les revendications sociales et démocratiques soutenues par les Français et incarner une alternative solide à Emmanuel Macron. Tel est en tout cas l’engagement politique du MRC, d'APRÉS et de la nouvelle formation politique que nous créerons les 2 et 3 Février prochains à Valence.