France Bleu 107.1 (8.88 Mo)
- D’abord, je pense aux victimes. Nous avons vécu ça à Paris. Je mesure la détresse, la sidération mais aussi la volonté de comprendre.
- La réaction des autorités a été, à l’évidence, rapide et a permis d’identifier les terroristes. Les attentats et le terrorisme, ce n’est pas inéluctable, ce n’est pas une fatalité. Il faut se mobiliser contre.
- Je me garde bien de tirer des conclusions pour la Belgique. Pour ce qui concerne la France, en tant que membre de la commission parlementaire d’enquête, nous avons décidé de passer en revue les actions de l’Etat dans le domaine de la police, de la sécurité, des secours, du renseignement, pour identifier les failles.
- L’objectif de cette commission est d’évaluer si tous les moyens de l’Etat ont été utilisés à bon escients, s’ils sont suffisants.
- Le 1er constat est qu’il n’y a pas de responsabilité spécifique des forces de polices et de sécurité. En novembre dernier, elles ont été admirables et ont évité qu’il y ait davantage de victimes.
- Nous faisons la guerre non pas au terrorisme mais à l’Etat Islamique. Ce n’est pas la même chose : le terrorisme est un moyen. Il faut comprendre l’objectif de l’EI qui est à la fois idéologique, religieux et de déstabiliser par une violence qui frappe tout le monde. Cette violence concerne n’importe quel citoyen, qu’il soit musulman ou non.
- Dès lors que l’on a un objectif identifié, que l’ennemi est l’EI, il faut l’abattre, l’éradiquer.
- La déchéance de nationalité n’est pas la bonne réponse. En revanche, il faut que le Parlement européen adopte le PNR. Il n’est pas attentatoire aux libertés individuelles. Il permet une connexion de fichiers.