Nicolas Sarkozy souhaite remettre en cause le statut des fonctionnaires. Cela rajeunit ceux d’entre nous qui se souviennent des propos et de l’action de Raymond Barre. En dénonçant ce statut, selon lui privilégié, l’ancien Président de la République illustre une nouvelle fois combien la « rupture » qui lui est chère n’est en réalité qu’un retour vers le passé.
Opposer les fonctionnaires aux autres salariés est une vieille recette qui malheureusement se nourrit de l’évolution néfaste de l’emploi dans notre pays.
Ce ne sont ni les retraites dorées, ni la garantie de l'emploi lorsqu'il s'agit de maintenir en fonction des dirigeants incompétents tels Patrick Kron à la tête d’Alstom qui sont ciblées par les attaques de Nicolas Sarkozy et les libéraux bon teint. Ce sont les agents d’un service public à qui l’on demande toujours plus dans des conditions souvent difficiles avec un salaire certes stable mais également bien inférieur à compétences égales à celui du secteur privé.
En réalité, ces attaques récurrentes contre le service de l’Etat et des collectivités publiques ne sont qu’une manifestation de plus de la pression constante exercée sur le salariat par l’économie financiarisée qui vise la rentabilité pour l’actionnaire avant la production de biens et de services utiles.
A cet égard, les propos de l’ancien Président contre le statut de la fonction publique ne doivent pas tromper. Ils s'inscrivent dans le mouvement de la mondialisation libérale car ce sont bien des attaques contre le salariat dans son ensemble qu'il s’agit à travers une opposition factice entre salariat public et salariat privé.
Opposer les fonctionnaires aux autres salariés est une vieille recette qui malheureusement se nourrit de l’évolution néfaste de l’emploi dans notre pays.
Ce ne sont ni les retraites dorées, ni la garantie de l'emploi lorsqu'il s'agit de maintenir en fonction des dirigeants incompétents tels Patrick Kron à la tête d’Alstom qui sont ciblées par les attaques de Nicolas Sarkozy et les libéraux bon teint. Ce sont les agents d’un service public à qui l’on demande toujours plus dans des conditions souvent difficiles avec un salaire certes stable mais également bien inférieur à compétences égales à celui du secteur privé.
En réalité, ces attaques récurrentes contre le service de l’Etat et des collectivités publiques ne sont qu’une manifestation de plus de la pression constante exercée sur le salariat par l’économie financiarisée qui vise la rentabilité pour l’actionnaire avant la production de biens et de services utiles.
A cet égard, les propos de l’ancien Président contre le statut de la fonction publique ne doivent pas tromper. Ils s'inscrivent dans le mouvement de la mondialisation libérale car ce sont bien des attaques contre le salariat dans son ensemble qu'il s’agit à travers une opposition factice entre salariat public et salariat privé.