Une réforme des retraites juste et efficace ne devrait pas se faire dans un contexte d’austérité et de régression de l’emploi. D’abord parce que l’alourdissement des cotisations ajoute aux charges des salariés, même si la loi de finances prévoit de prendre certaines mesures en faveur du pouvoir d’achat : augmentation du point de la catégorie C de la fonction publique, dégel du barème, décote, hausse du revenu fiscal de référence qui permet l’exonération des contributions locales, contrats aidés, contrats d’avenir.
Ensuite et surtout parce qu’une réforme digne de ce nom devrait se faire dans un contexte économique plus favorable puisque c’est l’augmentation de l’activité qui génère des cotisations supplémentaires.
Le MRC et ce dès l’époque de la gauche « plurielle » s’est prononcé pour une relance de l’activité économique, notamment industrielle, et contre l’euro qui pénalise notre compétitivité, donc nos emplois et nos retraites.
Dans le contexte de la crise économique et des mesures injustes prises sous le quinquennat Sarkozy, nous avons décidé d’apporter notre soutien « les yeux ouverts » à la nouvelle majorité présidentielle pour essayer d’aider à un redressement du pays sans lequel rien ne peut se faire : ni emploi, ni protection sociale, ni maintien des services publics.
Je me félicite que le gouvernement ait renoncé à certaines propositions désastreuses du rapport Moreau en ayant le courage de maintenir les régimes spéciaux, le système de retraite des fonctionnaires, et de prévoir des mesures en faveur des femmes, qui pourront valider plus facilement leur tiers-temps annuel et voir intégrés aux cotisations les trimestres d’interruption dus aux congés maternité. De plus, avec d’autres parlementaires de gauche, nous avons soutenu des amendements élargissant la pénibilité et prévoyant la prise en compte des stages pour les cotisations des jeunes.
Ensuite et surtout parce qu’une réforme digne de ce nom devrait se faire dans un contexte économique plus favorable puisque c’est l’augmentation de l’activité qui génère des cotisations supplémentaires.
Le MRC et ce dès l’époque de la gauche « plurielle » s’est prononcé pour une relance de l’activité économique, notamment industrielle, et contre l’euro qui pénalise notre compétitivité, donc nos emplois et nos retraites.
Dans le contexte de la crise économique et des mesures injustes prises sous le quinquennat Sarkozy, nous avons décidé d’apporter notre soutien « les yeux ouverts » à la nouvelle majorité présidentielle pour essayer d’aider à un redressement du pays sans lequel rien ne peut se faire : ni emploi, ni protection sociale, ni maintien des services publics.
Je me félicite que le gouvernement ait renoncé à certaines propositions désastreuses du rapport Moreau en ayant le courage de maintenir les régimes spéciaux, le système de retraite des fonctionnaires, et de prévoir des mesures en faveur des femmes, qui pourront valider plus facilement leur tiers-temps annuel et voir intégrés aux cotisations les trimestres d’interruption dus aux congés maternité. De plus, avec d’autres parlementaires de gauche, nous avons soutenu des amendements élargissant la pénibilité et prévoyant la prise en compte des stages pour les cotisations des jeunes.
Mais nous avons conscience que les mesures prises sont loin du compte.
La vraie question, c’est l’activité économique et donc l’Europe. Plus que jamais en effet, une négociation rude et franche avec les autres pays européens et notamment l’Allemagne, qui bloque la sortie de l’Europe de l’austérité programmée, est à nos yeux le préalable indispensable de toute politique économique et sociale. Nous le disons aussi fort que nous le pouvons, dans la mesure de nos moyens, et nous avons fait le pari, chacun s’en souvient, de pousser le gouvernement vers cette réorientation fondamentale de la construction européenne. Pour nous, la seule réponse à la hauteur de la crise financière dont les travailleurs ne sont pas responsables est là.
Renégocier la construction européenne est la condition absolue pour répondre à la crise financière, sortir de l’austérité imposée par l’Europe et maintenir notre modèle social, qui devrait constituer un exemple au lieu d’être montré du doigt par le patronat et les élites bruxelloises.
La vraie question, c’est l’activité économique et donc l’Europe. Plus que jamais en effet, une négociation rude et franche avec les autres pays européens et notamment l’Allemagne, qui bloque la sortie de l’Europe de l’austérité programmée, est à nos yeux le préalable indispensable de toute politique économique et sociale. Nous le disons aussi fort que nous le pouvons, dans la mesure de nos moyens, et nous avons fait le pari, chacun s’en souvient, de pousser le gouvernement vers cette réorientation fondamentale de la construction européenne. Pour nous, la seule réponse à la hauteur de la crise financière dont les travailleurs ne sont pas responsables est là.
Renégocier la construction européenne est la condition absolue pour répondre à la crise financière, sortir de l’austérité imposée par l’Europe et maintenir notre modèle social, qui devrait constituer un exemple au lieu d’être montré du doigt par le patronat et les élites bruxelloises.