Choquante, la vision de millions de litres de laits déversés dans la nature donne la mesure de la colère et du désespoir d'une partie des agriculteurs de la filière laitière. Une fois de plus, le gouvernement tente de calmer le jeu à coup de subventions décidées dans l'urgence et la commission de Bruxelles refuse de remettre en cause sa politique.
Pourtant, aucune solution durable et d'intérêt général ne sera trouvée sans, entre autres, rééquilibrer les relations producteurs / industriels, sans réformer en profondeur les circuits de distribution (les gros distributeurs étant à l'évidence plus préoccupés de l'augmentation de leurs marges bénéficiaires que du revenu des agriculteurs ou du pouvoir d'achat des Français) et sans remettre en cause la dérégulation complète voulue par Bruxelles (disparition des quotas, marché ouvert au grand vent de la concurrence). Il faut aussi éviter une restructuration sauvage de ce secteur dont les jeunes agriculteurs seraient les premières victimes.
Le MRC souhaite que l’on protège le monde agricole en établissant pour l’avenir les règles d’une concurrence équitable.
Pourtant, aucune solution durable et d'intérêt général ne sera trouvée sans, entre autres, rééquilibrer les relations producteurs / industriels, sans réformer en profondeur les circuits de distribution (les gros distributeurs étant à l'évidence plus préoccupés de l'augmentation de leurs marges bénéficiaires que du revenu des agriculteurs ou du pouvoir d'achat des Français) et sans remettre en cause la dérégulation complète voulue par Bruxelles (disparition des quotas, marché ouvert au grand vent de la concurrence). Il faut aussi éviter une restructuration sauvage de ce secteur dont les jeunes agriculteurs seraient les premières victimes.
Le MRC souhaite que l’on protège le monde agricole en établissant pour l’avenir les règles d’une concurrence équitable.