Certes, le contenu de la formation dans les IUFM nécessite de profonds changements. Le MRC est critique sur toute forme de « pensée unique » sur le plan pédagogique, orientation qui est loin d’ailleurs d’avoir montré son efficacité. Toutes les conceptions et méthodes doivent être enseignées aux futurs professeurs afin qu'ils puissent exercer leur liberté pédagogique. Mais le projet de réforme de X.Darcos vise, là aussi, pour réaliser des économies importantes de postes, à liquider toute formation professionnelle sérieuse, derrière l’affichage trompeur d’un recrutement au niveau du Master.
L’abandon du cadrage national du contenu de la formation au sein d’établissements spécialisés va livrer la préparation aux concours à une concurrence exacerbée entre les différentes universités et entre les universités et les organismes privés. La mastérisation aux modalités variées selon les établissements, va rendre plus incertains les débouchés professionnels et faire régresser la diversité sociale avec le prolongement d’études non rémunérées.
Les épreuves des concours qui sont vidées d’une grande partie de leur contenu disciplinaire, et la suppression de l’année de formation professionnelle rémunérée comme fonctionnaire stagiaire, remettent en cause tout à la fois, la qualité de la formation théorique et disciplinaire ainsi que de la formation pédagogique et pratique.
Les solutions « libérales » choisies ouvrent sans doute, à terme, la voie de l’extension du recrutement contractuel de titulaires des nouveaux masters aux dépends de celle des concours de la fonction publique.
Le MRC tient à réaffirmer qu’une véritable formation des enseignants doit associer un haut niveau de savoir théorique et disciplinaire à une formation pédagogique et professionnelle préparant à l’exercice d’un métier difficile et cela dans le cadre de l’institution publique.
L’abandon du cadrage national du contenu de la formation au sein d’établissements spécialisés va livrer la préparation aux concours à une concurrence exacerbée entre les différentes universités et entre les universités et les organismes privés. La mastérisation aux modalités variées selon les établissements, va rendre plus incertains les débouchés professionnels et faire régresser la diversité sociale avec le prolongement d’études non rémunérées.
Les épreuves des concours qui sont vidées d’une grande partie de leur contenu disciplinaire, et la suppression de l’année de formation professionnelle rémunérée comme fonctionnaire stagiaire, remettent en cause tout à la fois, la qualité de la formation théorique et disciplinaire ainsi que de la formation pédagogique et pratique.
Les solutions « libérales » choisies ouvrent sans doute, à terme, la voie de l’extension du recrutement contractuel de titulaires des nouveaux masters aux dépends de celle des concours de la fonction publique.
Le MRC tient à réaffirmer qu’une véritable formation des enseignants doit associer un haut niveau de savoir théorique et disciplinaire à une formation pédagogique et professionnelle préparant à l’exercice d’un métier difficile et cela dans le cadre de l’institution publique.