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Le MRC a approuvé l’autorisation de prolonger l’engagement de nos troupes au Mali.
Les opérations engagées depuis le 11 janvier ont été menées avec succès, même si elles ne pouvaient suffire à elles seules à éradiquer la menace émanant de la conjonction de groupes d’autant plus dangereuse qu’ils étaient hétérogènes.
C’est aujourd’hui la reconstruction d’un Etat malien totalement affaissé qui est à l’ordre du jour. Il serait toutefois hasardeux de croire que cet objectif difficile puisse être atteint dans l’immédiat sans un renforcement de la souveraineté malienne. Celle-ci passe aujourd’hui à l’évidence par la relève de l’ONU, demandée par la France, ainsi que par la durée, pour un temps au moins, de notre présence militaire en appui. Cela ne saurait suffire : le rôle de l’Afrique elle-même et de ses organisations régionales, ainsi que celui de l’Algérie, est posé, de même que l’appui aujourd’hui dérisoire apporté par l’Union européenne tant en ce qui concerne la défense qu’en ce qui concerne une coopération future apte à aider au relèvement du pays.
L’intervention au Mali souligne, à travers les capacités opérationnelles déployées par nos forces armées, l’importance de maintenir un budget de défense qui permette dans l’avenir de protéger notre pays contre des menaces qui ont prouvé leur réalité.
Les opérations engagées depuis le 11 janvier ont été menées avec succès, même si elles ne pouvaient suffire à elles seules à éradiquer la menace émanant de la conjonction de groupes d’autant plus dangereuse qu’ils étaient hétérogènes.
C’est aujourd’hui la reconstruction d’un Etat malien totalement affaissé qui est à l’ordre du jour. Il serait toutefois hasardeux de croire que cet objectif difficile puisse être atteint dans l’immédiat sans un renforcement de la souveraineté malienne. Celle-ci passe aujourd’hui à l’évidence par la relève de l’ONU, demandée par la France, ainsi que par la durée, pour un temps au moins, de notre présence militaire en appui. Cela ne saurait suffire : le rôle de l’Afrique elle-même et de ses organisations régionales, ainsi que celui de l’Algérie, est posé, de même que l’appui aujourd’hui dérisoire apporté par l’Union européenne tant en ce qui concerne la défense qu’en ce qui concerne une coopération future apte à aider au relèvement du pays.
L’intervention au Mali souligne, à travers les capacités opérationnelles déployées par nos forces armées, l’importance de maintenir un budget de défense qui permette dans l’avenir de protéger notre pays contre des menaces qui ont prouvé leur réalité.
