• Je ne suis pas sûre que ce soit à Didier Migaud (Président de la Cour des Comptes) de mettre sur la table le sujet des allocations familiales, bien que ce soit une question intéressante.
• Les prestations familiales sont fondées en France sur l’universalité. Il y a l’idée que la politique familiale s’adresse à tous et cela a d’ailleurs été depuis la Libération un grand succès, à mettre en comparaison avec le plongeon démographique de l’Allemagne.
• Le Président Hollande avait proposé durant la campagne de mettre de la progressivité dans les allocations familiales. On a alors entendu des cris d’orfraie mais, en réalité, cela est comparable à la progressivité de l’impôt, dans le sens inverse.
• Une société moderne doit se poser la question de la progressivité de l’impôt. Son invention au début du XIXe siècle en Angleterre a été une grande conquête. Si on veut aujourd’hui en revenir au XVIIIe siècle, il faut le dire tout de suite mais, de grâce, qu’on ne dise pas que c’est moderne !
• Les prestations familiales sont fondées en France sur l’universalité. Il y a l’idée que la politique familiale s’adresse à tous et cela a d’ailleurs été depuis la Libération un grand succès, à mettre en comparaison avec le plongeon démographique de l’Allemagne.
• Le Président Hollande avait proposé durant la campagne de mettre de la progressivité dans les allocations familiales. On a alors entendu des cris d’orfraie mais, en réalité, cela est comparable à la progressivité de l’impôt, dans le sens inverse.
• Une société moderne doit se poser la question de la progressivité de l’impôt. Son invention au début du XIXe siècle en Angleterre a été une grande conquête. Si on veut aujourd’hui en revenir au XVIIIe siècle, il faut le dire tout de suite mais, de grâce, qu’on ne dise pas que c’est moderne !
• Sur les aides aux entreprises : Le nouveau crédit compétitivité emploi est extrêmement important. C’est un véritable choc culturel dans notre pays. La balle est à présent dans le camp des entreprises. Que vont-elles faire pour préserver l’emploi, pour avoir une politique intelligente de filière?
• Concernant la place de la Cour des comptes dans le débat public : Lorsque vous donnez le pouvoir à une institution supposée être indépendante, avec la mission de dire à la Nation ou aux pays d’Europe ce qu’ils ont à faire, elle prend toute la place qu’on lui donne. La nature a horreur du vide.
• L’enjeu, c’est que les politiques remettent à leur place les « technocrates ». Cela s’applique aussi bien à la Cour des comptes qu’à la Commission européenne.
• On a fait la révolution il y a plus de 200 ans pour que le Parlement décide du budget et de l’effort fiscal.
• Concernant la place de la Cour des comptes dans le débat public : Lorsque vous donnez le pouvoir à une institution supposée être indépendante, avec la mission de dire à la Nation ou aux pays d’Europe ce qu’ils ont à faire, elle prend toute la place qu’on lui donne. La nature a horreur du vide.
• L’enjeu, c’est que les politiques remettent à leur place les « technocrates ». Cela s’applique aussi bien à la Cour des comptes qu’à la Commission européenne.
• On a fait la révolution il y a plus de 200 ans pour que le Parlement décide du budget et de l’effort fiscal.