Midi Libre : En quoi consiste votre venue ici à Montpellier ?
Jean-Luc Laurent : Je vais à la rencontre des responsables de notre mouvement et je leur explique les objectifs de la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement. Si cette élection est nationale, il y a des réalités territoriales.
Quel est le message que vous faites passer ?
Depuis que Jean-Pierre Chevènement a annoncé sa candidature, le 5 novembre, nous essayons de faire partager notre projet à l’ensemble de nos concitoyens. Un exemple ? Notre candidat est celui qui a annoncé, il y a quelques années, que la crise allait arriver. C’est lui qui était dans le vrai alors que les socialistes n’ont rien vu venir.
Dans l’actualité, comment avez-vous ressenti l’accord législatif signé entre EELV et le Parti socialiste ?
Je suis scandalisé par cet accord. C’est à croire qu’il n’y a pas eu de prise en compte de l’intérêt général. C’est vraiment du n’importe quoi. Vous vous rendez compte que nous allons brader l’un des fleurons de notre industrie pour quelques places à l’Assemblée ? Et puis, cette sortie du nucléaire va peser très fortement sur le prix de l’électricité. Il faut que les Français sachent que pour les particuliers et pour les entreprises, c’est un surcoût de 40 % sur les futures factures.
Vous tapez sur les socialistes pour faire monter les enchères. Est-ce que Jean-Pierre Chevènement va vraiment aller jusqu’au bout ?Ne va-t-il pas se retirer comme en 2007 ?
Il est candidat. Point. C’est un homme qui veut faire bouger les lignes. Nous pensons que la politique de l’austérité n’est pas le bon choix pour nos concitoyens. Les actions prises sur la crise vont encore augmenter la crise. Tous ces plans de rustine ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Il faut une réponse durable mais, pour l’instant, ni droite ni gauche ne propose le vrai changement.
Que faudrait-il faire par exemple ?
Il faut mettre fin à l’indépendance de la Banque centrale européenne. Ça doit être un outil de croissance, il faut que la BCE achète de la dette et émette de nouvelles liquidités.
Comme aux Etats-Unis?
Exactement.
Et le projet du PS?
Mais le Parti socialiste n’a pas de projet ! Il est inadapté à la crise de l’euro. Du reste, j’ai bien entendu François Hollande nous dire qu’il ferait des propositions, mais pas avant janvier. Nous, nous avons déjà dix propositions parfaitement encadrées. Comme je vous le disais, avec nous, les choses vont bouger. C’est pourquoi je suis venu délivrer une feuille de route : nous avons mis en place des comités départementaux de soutien dans tout le Languedoc-Roussillon. Nous sommes en place pour 2012.
Propos recueillis par YANN MAREC
Jean-Luc Laurent : Je vais à la rencontre des responsables de notre mouvement et je leur explique les objectifs de la campagne présidentielle de Jean-Pierre Chevènement. Si cette élection est nationale, il y a des réalités territoriales.
Quel est le message que vous faites passer ?
Depuis que Jean-Pierre Chevènement a annoncé sa candidature, le 5 novembre, nous essayons de faire partager notre projet à l’ensemble de nos concitoyens. Un exemple ? Notre candidat est celui qui a annoncé, il y a quelques années, que la crise allait arriver. C’est lui qui était dans le vrai alors que les socialistes n’ont rien vu venir.
Dans l’actualité, comment avez-vous ressenti l’accord législatif signé entre EELV et le Parti socialiste ?
Je suis scandalisé par cet accord. C’est à croire qu’il n’y a pas eu de prise en compte de l’intérêt général. C’est vraiment du n’importe quoi. Vous vous rendez compte que nous allons brader l’un des fleurons de notre industrie pour quelques places à l’Assemblée ? Et puis, cette sortie du nucléaire va peser très fortement sur le prix de l’électricité. Il faut que les Français sachent que pour les particuliers et pour les entreprises, c’est un surcoût de 40 % sur les futures factures.
Vous tapez sur les socialistes pour faire monter les enchères. Est-ce que Jean-Pierre Chevènement va vraiment aller jusqu’au bout ?Ne va-t-il pas se retirer comme en 2007 ?
Il est candidat. Point. C’est un homme qui veut faire bouger les lignes. Nous pensons que la politique de l’austérité n’est pas le bon choix pour nos concitoyens. Les actions prises sur la crise vont encore augmenter la crise. Tous ces plans de rustine ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Il faut une réponse durable mais, pour l’instant, ni droite ni gauche ne propose le vrai changement.
Que faudrait-il faire par exemple ?
Il faut mettre fin à l’indépendance de la Banque centrale européenne. Ça doit être un outil de croissance, il faut que la BCE achète de la dette et émette de nouvelles liquidités.
Comme aux Etats-Unis?
Exactement.
Et le projet du PS?
Mais le Parti socialiste n’a pas de projet ! Il est inadapté à la crise de l’euro. Du reste, j’ai bien entendu François Hollande nous dire qu’il ferait des propositions, mais pas avant janvier. Nous, nous avons déjà dix propositions parfaitement encadrées. Comme je vous le disais, avec nous, les choses vont bouger. C’est pourquoi je suis venu délivrer une feuille de route : nous avons mis en place des comités départementaux de soutien dans tout le Languedoc-Roussillon. Nous sommes en place pour 2012.
Propos recueillis par YANN MAREC