La décision historique par laquelle Jacques Chirac a exercé le droit de veto de la France au conseil de sécurité de l’ONU sur l’engagement d’opérations militaires en Irak n’a pas seulement honoré la France. Elle reposait sur une vue juste de l’avenir.
Cette décision par laquelle notre pays s’est rangé du côté du droit mérite d’être méditée à l’aune de ce que devait devenir par la suite la politique internationale de la France.
Aujourd’hui encore, armer des rebelles sans aucun contrôle, jeter de l'huile sur le feu, faire sombrer un pays dans la guerre et le chaos, est-ce là le rôle que doit jouer la France dans le monde ? Est-ce donc ce qu'elle est devenue ? Un pays qui pousse les autres vers un avenir sanglant et dramatique plutôt que de peser de tout son poids pour trouver une solution politique responsable dans le respect des positions des autres grandes puissances dont la Chine et la Russie ?
La cohérence avec la position juste prise par la France en 2003 devrait être de rechercher, et d’abord en Syrie, dans la ligne de ce qu’a décidé l’ONU avec la mise sur pied de la MISMA, une solution fondée sur le droit international et non sur l’armement de milices djihadistes que nous combattons ailleurs.
Cette décision par laquelle notre pays s’est rangé du côté du droit mérite d’être méditée à l’aune de ce que devait devenir par la suite la politique internationale de la France.
Aujourd’hui encore, armer des rebelles sans aucun contrôle, jeter de l'huile sur le feu, faire sombrer un pays dans la guerre et le chaos, est-ce là le rôle que doit jouer la France dans le monde ? Est-ce donc ce qu'elle est devenue ? Un pays qui pousse les autres vers un avenir sanglant et dramatique plutôt que de peser de tout son poids pour trouver une solution politique responsable dans le respect des positions des autres grandes puissances dont la Chine et la Russie ?
La cohérence avec la position juste prise par la France en 2003 devrait être de rechercher, et d’abord en Syrie, dans la ligne de ce qu’a décidé l’ONU avec la mise sur pied de la MISMA, une solution fondée sur le droit international et non sur l’armement de milices djihadistes que nous combattons ailleurs.