Manuel Valls a tenté de répondre à la contestation suscitée par l’accord UNEDIC du 22 mars. Il a pris une mesure forte en annonçant la suspension de facto du différé d’indemnisation. La nomination d’une troïka qui devra proposer d’ici la fin de l’année un nouveau cadre va dans le bon sens. Néanmoins, le Gouvernement a tort de persister dans sa volonté d’agréer l’accord UNEDIC.
La convention de 2003, reconduite par les accords successifs dont celui du 2014, a eu pour effet d’accentuer les inégalités entre professionnels du spectacle et de précariser une grande partie de la profession. Aujourd’hui, une rupture nette est nécessaire.
L’Etat doit reprendre les choses en mains car le dialogue social au sein de l’UNEDIC ignore les syndicats représentatifs, patronaux comme salariés, et les propositions faites depuis 2003. Si le régime des intermittents bénéficie de la solidarité interprofessionnelle, l’ensemble du secteur ne peut être considéré comme une variable d’ajustement, tenue à l’écart des discussions.
En préalable à une refondation nécessaire du régime des intermittents, le Gouvernement doit donc suspendre l’agrément des annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC.
La convention de 2003, reconduite par les accords successifs dont celui du 2014, a eu pour effet d’accentuer les inégalités entre professionnels du spectacle et de précariser une grande partie de la profession. Aujourd’hui, une rupture nette est nécessaire.
L’Etat doit reprendre les choses en mains car le dialogue social au sein de l’UNEDIC ignore les syndicats représentatifs, patronaux comme salariés, et les propositions faites depuis 2003. Si le régime des intermittents bénéficie de la solidarité interprofessionnelle, l’ensemble du secteur ne peut être considéré comme une variable d’ajustement, tenue à l’écart des discussions.
En préalable à une refondation nécessaire du régime des intermittents, le Gouvernement doit donc suspendre l’agrément des annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC.