Le Premier ministre a décidé d’interdire la manifestation qui devait avoir lieu demain.
Cette atteinte au droit est injustifiable. Après le coup de force parlementaire du 49.3, le gouvernement s’obstine au-delà de toute raison. Dépassé par la situation et l’ampleur de la contestation, il est ainsi prêt à jouer avec les libertés fondamentales pour permettre l’adoption d’une loi dont personne ne veut.
Cette décision est irresponsable et contre-productive. Les forces de police sollicitées de toutes parts pour assurer la sécurité sont fatiguées. En leur demandant maintenant de faire respecter une interdiction de manifester, le gouvernement place les forces de l’ordre dans une situation intenable. Qui peut croire que l’interdiction d’une manifestation et sa tenue hors des clous empêchera les exactions des casseurs ?
Plus que jamais une sortie par le haut est nécessaire. La stratégie de l’affrontement est dangereuse et fracture notre pays. Je réitère, avec mon collègue député Christian Hutin, notre demande d’un référendum législatif en septembre. Notre proposition peut mettre un terme à cette crise politique.
Cette atteinte au droit est injustifiable. Après le coup de force parlementaire du 49.3, le gouvernement s’obstine au-delà de toute raison. Dépassé par la situation et l’ampleur de la contestation, il est ainsi prêt à jouer avec les libertés fondamentales pour permettre l’adoption d’une loi dont personne ne veut.
Cette décision est irresponsable et contre-productive. Les forces de police sollicitées de toutes parts pour assurer la sécurité sont fatiguées. En leur demandant maintenant de faire respecter une interdiction de manifester, le gouvernement place les forces de l’ordre dans une situation intenable. Qui peut croire que l’interdiction d’une manifestation et sa tenue hors des clous empêchera les exactions des casseurs ?
Plus que jamais une sortie par le haut est nécessaire. La stratégie de l’affrontement est dangereuse et fracture notre pays. Je réitère, avec mon collègue député Christian Hutin, notre demande d’un référendum législatif en septembre. Notre proposition peut mettre un terme à cette crise politique.