L’approche de la fin de la législature conduit logiquement le gouvernement à vouloir boucler certains dossiers. C’est une très mauvaise idée concernant la ratification de l’accord international entre la France et Maurice au sujet de l’ile française de Tromelin dans l’Océan Indien qui est inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale mardi prochain. Le Mouvement Républicain et Citoyen demande au gouvernement de retirer ce projet d’accord.
Finalisé sous Sarkozy, ratifié par le Sénat en décembre 2012, ce texte a été une première fois mis en échec au printemps 2013 par la mobilisation de députés de gauche et de droite, métropolitains et ultramarins réunis.
Depuis 30 ans, l’île Maurice conteste la souveraineté française sur l’ilot de Tromelin qui est vide d’habitants mais commande une zone économique exclusive (ZEE) de 270 455 km2 qui représente 2% de la ZEE française dans le monde. Nos relations avec Maurice sont excellentes et c’est justement entre amis qu’il faut savoir se parler franchement et en finir avec cette fausse piste d’une « coopération » qui masque mal une abdication sur une question de principe.
Par un euphémisme très diplomatique, certains évoquent un « risque d’érosion de souveraineté ». Soyons clairs: la souveraineté ne se partage pas. A Tromelin, soit la France est souveraine, soit Maurice l’est. Tromelin n’a pas été cédée par la France à la Grande-Bretagne en 1814 et ne fait pas donc pas partie de l’ile Maurice indépendante depuis 1968.
L’accord que le gouvernement présente comme technique va affaiblir la position de la France dans l’Océan Indien et marque le début d’un renoncement à la Zone Economique Exclusive. La diplomatie française s’égare depuis 20 ans en faisant miroiter à Maurice une légitimité sur Tromelin. Il est temps de mettre fin à cette errance en rappelant à nos amis mauriciens que Tromelin est un ilot français, découvert par un Français et sur lequel notre pays exerce sa souveraineté depuis le 19ème siècle.
Finalisé sous Sarkozy, ratifié par le Sénat en décembre 2012, ce texte a été une première fois mis en échec au printemps 2013 par la mobilisation de députés de gauche et de droite, métropolitains et ultramarins réunis.
Depuis 30 ans, l’île Maurice conteste la souveraineté française sur l’ilot de Tromelin qui est vide d’habitants mais commande une zone économique exclusive (ZEE) de 270 455 km2 qui représente 2% de la ZEE française dans le monde. Nos relations avec Maurice sont excellentes et c’est justement entre amis qu’il faut savoir se parler franchement et en finir avec cette fausse piste d’une « coopération » qui masque mal une abdication sur une question de principe.
Par un euphémisme très diplomatique, certains évoquent un « risque d’érosion de souveraineté ». Soyons clairs: la souveraineté ne se partage pas. A Tromelin, soit la France est souveraine, soit Maurice l’est. Tromelin n’a pas été cédée par la France à la Grande-Bretagne en 1814 et ne fait pas donc pas partie de l’ile Maurice indépendante depuis 1968.
L’accord que le gouvernement présente comme technique va affaiblir la position de la France dans l’Océan Indien et marque le début d’un renoncement à la Zone Economique Exclusive. La diplomatie française s’égare depuis 20 ans en faisant miroiter à Maurice une légitimité sur Tromelin. Il est temps de mettre fin à cette errance en rappelant à nos amis mauriciens que Tromelin est un ilot français, découvert par un Français et sur lequel notre pays exerce sa souveraineté depuis le 19ème siècle.