Le Sénat a voté hier la loi instituant le 19 mars comme Journée officielle des morts de la Guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc. Cette loi ayant été votée par l’Assemblée Nationale dans les mêmes termes il y a maintenant dix ans : le vote du Sénat est donc décisif.
Pour la mémoire de cette guerre qui ne voulait pas dire son nom, la légalisation du 19 mars est une étape importante. Beaucoup de communes, comme celle dont je suis maire, ont œuvré à la reconnaissance du 19 mars par l’organisation régulière de cérémonies ou la dénomination de rues.
Aucune date n’est parfaite. La commémoration du 19 mars n’occulte pas les nombreux morts civils des mois qui suivirent le cessez-le-feu consécutif aux accords d’Evian.
Beaucoup reste à faire pour construire la mémoire de ce conflit déchirant.
Le Président de la République a eu une parole forte en reconnaissant la répression de la manifestation du 17 octobre 1961. Je l’invite à se saisir de la nouvelle loi pour prononcer un discours important le 19 mars prochain. La mémoire du conflit ne peut être découpée en tranches ou sous-traitée à tel ou tel groupe. Le Président de la République a toute la légitimité pour éclairer notre histoire récente et douloureuse et jeter les bases d'une nouvelle relation entre la France et l'Algérie.
Pour la mémoire de cette guerre qui ne voulait pas dire son nom, la légalisation du 19 mars est une étape importante. Beaucoup de communes, comme celle dont je suis maire, ont œuvré à la reconnaissance du 19 mars par l’organisation régulière de cérémonies ou la dénomination de rues.
Aucune date n’est parfaite. La commémoration du 19 mars n’occulte pas les nombreux morts civils des mois qui suivirent le cessez-le-feu consécutif aux accords d’Evian.
Beaucoup reste à faire pour construire la mémoire de ce conflit déchirant.
Le Président de la République a eu une parole forte en reconnaissant la répression de la manifestation du 17 octobre 1961. Je l’invite à se saisir de la nouvelle loi pour prononcer un discours important le 19 mars prochain. La mémoire du conflit ne peut être découpée en tranches ou sous-traitée à tel ou tel groupe. Le Président de la République a toute la légitimité pour éclairer notre histoire récente et douloureuse et jeter les bases d'une nouvelle relation entre la France et l'Algérie.