La grève des médecins généralistes lance le débat sur l’une des mesures les plus visibles du projet de loi santé qui sera examiné au printemps par le Parlement.
La généralisation du tiers-payant est une évolution souhaitable pour les patients, susceptible de réduire les inégalités d’accès aux soins. On sait en effet que près d’un quart de nos concitoyens disent renoncer à des soins pour raisons financières.
Les généralistes sont eux-mêmes des acteurs de la lutte contre ces inégalités d’accès aux soins : dans leur immense majorité, ils exercent en secteur 1, sans dépassements d’honoraires, et accueillent sans distinction les patients. Ils sont, comme l’hôpital public, l’un des piliers de notre modèle républicain de santé.
Tout doit cependant être mis en œuvre pour que la généralisation du tiers-payant n’alourdisse pas la charge administrative du travail des généralistes.
Les médecins qui pratiquent déjà le tiers-payant sur la part prise en charge par l’Assurance maladie se voient facilement et rapidement payés par la « sécu »: il doit en être de même pour la part qui incombe aux organismes complémentaires, dans l’intérêt des médecins et des patients.
C’est la responsabilité de l’Etat, pour que le tiers-payant soit généralisé et effectif, d’obliger l’assurance maladie et les organismes complémentaires à harmoniser leurs pratiques de remboursement pour assurer que la généralisation du tiers-payant soit effective.
Au-delà de cette question et de celle qui concerne la délégation de tâches des médecins à d’autres professions de santé, on voit bien que c’est la question de la rémunération des médecins généralistes qui est posée.
L’augmentation du tarif de la consultation n’est pas la bonne solution. Le paiement à l’acte des médecins généralistes doit trouver une évolution progressive vers des rémunérations forfaitaires plus importantes, qui prennent en compte la spécificité de leur exercice médical et le rôle social qu’ils jouent auprès des patients.
La dernière négociation de la convention médicale a été une occasion manquée qui n’a pas permis de régler à la mesure du problème qu’elles représentent ces questions de rémunération, et celles qui concernent les dépassements d’honoraires.
Ces dépassements d’honoraires, que ne pratiquent pas l’immense majorité des généralistes, constituent aujourd’hui l’une des causes les plus importantes du renoncement aux soins des patients.
Le débat du printemps ne pourra éluder ces questions.
En attendant, le gouvernement doit trouver les moyens d’une négociation qui permette l’adhésion des médecins généralistes au projet de généralisation du tiers-payant.
La généralisation du tiers-payant est une évolution souhaitable pour les patients, susceptible de réduire les inégalités d’accès aux soins. On sait en effet que près d’un quart de nos concitoyens disent renoncer à des soins pour raisons financières.
Les généralistes sont eux-mêmes des acteurs de la lutte contre ces inégalités d’accès aux soins : dans leur immense majorité, ils exercent en secteur 1, sans dépassements d’honoraires, et accueillent sans distinction les patients. Ils sont, comme l’hôpital public, l’un des piliers de notre modèle républicain de santé.
Tout doit cependant être mis en œuvre pour que la généralisation du tiers-payant n’alourdisse pas la charge administrative du travail des généralistes.
Les médecins qui pratiquent déjà le tiers-payant sur la part prise en charge par l’Assurance maladie se voient facilement et rapidement payés par la « sécu »: il doit en être de même pour la part qui incombe aux organismes complémentaires, dans l’intérêt des médecins et des patients.
C’est la responsabilité de l’Etat, pour que le tiers-payant soit généralisé et effectif, d’obliger l’assurance maladie et les organismes complémentaires à harmoniser leurs pratiques de remboursement pour assurer que la généralisation du tiers-payant soit effective.
Au-delà de cette question et de celle qui concerne la délégation de tâches des médecins à d’autres professions de santé, on voit bien que c’est la question de la rémunération des médecins généralistes qui est posée.
L’augmentation du tarif de la consultation n’est pas la bonne solution. Le paiement à l’acte des médecins généralistes doit trouver une évolution progressive vers des rémunérations forfaitaires plus importantes, qui prennent en compte la spécificité de leur exercice médical et le rôle social qu’ils jouent auprès des patients.
La dernière négociation de la convention médicale a été une occasion manquée qui n’a pas permis de régler à la mesure du problème qu’elles représentent ces questions de rémunération, et celles qui concernent les dépassements d’honoraires.
Ces dépassements d’honoraires, que ne pratiquent pas l’immense majorité des généralistes, constituent aujourd’hui l’une des causes les plus importantes du renoncement aux soins des patients.
Le débat du printemps ne pourra éluder ces questions.
En attendant, le gouvernement doit trouver les moyens d’une négociation qui permette l’adhésion des médecins généralistes au projet de généralisation du tiers-payant.