Le Parlement grec discute actuellement des propositions que son gouvernement a adressées à l’Union européenne à la veille des réunions décisives de l’Eurogroupe et du Conseil européen.
Avec ces propositions rendues publiques hier, Alexis Tsipras a fait plusieurs pas en direction des créanciers alors que les banques grecques sont dans une situation extrêmement difficile en raison du blocus de la Banque Centrale Européenne.
Ces propositions, qui pour la plupart sont sur la table depuis le mois de janvier, donnent satisfaction aux créanciers et traduisent un refus de la politique du pire.
Elles ne constituent ni une capitulation dans la négociation ni un reniement du référendum de dimanche car elles forcent les autres membres de l’Union à abandonner leur costume de créancier pour se mettre à la hauteur d’une négociation historique.
Ces propositions budgétaires et fiscales, coûteuses d’un point de vue économique et social, n’ont de sens que si les autres membres de l’Union répondent par un moratoire sur la dette grecque et un vrai plan de relance européen en faveur de la croissance.
La crise grecque est une crise de l’euro qui prouve que les Etats et les peuples ne sont pas prêts à assumer les interdépendances d’une monnaie unique. Il faut sortir de cette impasse en réinitialisant l’euro pour en faire une monnaie commune, plus souple et plus adaptée à la diversité des économies européennes
Avec ces propositions rendues publiques hier, Alexis Tsipras a fait plusieurs pas en direction des créanciers alors que les banques grecques sont dans une situation extrêmement difficile en raison du blocus de la Banque Centrale Européenne.
Ces propositions, qui pour la plupart sont sur la table depuis le mois de janvier, donnent satisfaction aux créanciers et traduisent un refus de la politique du pire.
Elles ne constituent ni une capitulation dans la négociation ni un reniement du référendum de dimanche car elles forcent les autres membres de l’Union à abandonner leur costume de créancier pour se mettre à la hauteur d’une négociation historique.
Ces propositions budgétaires et fiscales, coûteuses d’un point de vue économique et social, n’ont de sens que si les autres membres de l’Union répondent par un moratoire sur la dette grecque et un vrai plan de relance européen en faveur de la croissance.
La crise grecque est une crise de l’euro qui prouve que les Etats et les peuples ne sont pas prêts à assumer les interdépendances d’une monnaie unique. Il faut sortir de cette impasse en réinitialisant l’euro pour en faire une monnaie commune, plus souple et plus adaptée à la diversité des économies européennes