Alexis Tsipras a annoncé hier soir l'organisation d'un référendum pour soumettre au peuple grec les propositions de la troïka. Alors que la date butoir du 30 juin approche, le message est clair : le Grèce ne cédera pas au chantage.
Face à une Union européenne qui a horreur des référendums, Alexis Tsipras nous donne nouvelle leçon de courage politique en refusant d’abdiquer. Le gouvernement grec n’a cessé de faire des concessions (retraites, fiscalité...) mais il ne peut accepter l’inacceptable pour quelques milliards d’ « argent frais » qui ne lui serviraient qu’à acheter du temps. L'irréalisme et l'idéologie sont du côté des créanciers et de la droite allemande.
Cette décision d’Alexis Tsipras est également une belle leçon de souveraineté. « Au peuple de parler, sans pression ni chantage » a déclaré le Premier Ministre grec. Ces pressions ne devraient pourtant pas manquer, à commencer par un chantage aux liquidités d’urgence de la BCE.
La Grèce est courageuse mais elle trop seule et la France encore manque à son devoir, alors que notre diplomatie apparait plus soucieuse de son rôle confortable d’intermédiaire que de soutien fidèle et déterminé.
Le gouvernement d’Alexis Tsipras est en train d’abattre sa dernière carte. L’Histoire sera sévère avec la France si, une fois encore – la fois de trop -, nous restons spectateurs de la dérive de l’Europe.
Face à une Union européenne qui a horreur des référendums, Alexis Tsipras nous donne nouvelle leçon de courage politique en refusant d’abdiquer. Le gouvernement grec n’a cessé de faire des concessions (retraites, fiscalité...) mais il ne peut accepter l’inacceptable pour quelques milliards d’ « argent frais » qui ne lui serviraient qu’à acheter du temps. L'irréalisme et l'idéologie sont du côté des créanciers et de la droite allemande.
Cette décision d’Alexis Tsipras est également une belle leçon de souveraineté. « Au peuple de parler, sans pression ni chantage » a déclaré le Premier Ministre grec. Ces pressions ne devraient pourtant pas manquer, à commencer par un chantage aux liquidités d’urgence de la BCE.
La Grèce est courageuse mais elle trop seule et la France encore manque à son devoir, alors que notre diplomatie apparait plus soucieuse de son rôle confortable d’intermédiaire que de soutien fidèle et déterminé.
Le gouvernement d’Alexis Tsipras est en train d’abattre sa dernière carte. L’Histoire sera sévère avec la France si, une fois encore – la fois de trop -, nous restons spectateurs de la dérive de l’Europe.