L’Assemblée nationale a débattu aujourd’hui des frappes aériennes que la France effectuera en Syrie, comme l’a annoncé le Président de la République la semaine dernière. La France participe depuis un an à la coalition dans le cadre de l’opération Chammal et Daech n’a pas reculé.
Confrontée au terrorisme de Daech depuis le début de l’année, la France choisit d’élargir son action tactique dans un cadre stratégique et diplomatique qui ne fonctionne pas. Même les Américains, qui en sont à l’initiative, en font un bilan très mitigé et sans grandes perspectives.
La France fait depuis le début de la guerre civile syrienne un contre-sens flagrant en donnant la priorité absolue à la chute du régime. Cette extension des frappes doit être l’occasion d’en finir avec le mot d’ordre cher au Ministre des Affaires Etrangères, « Bachar tombera ». Sans blanchir le régime de Damas, il faut mener maintenant une diplomatie réaliste qui permette une action militaire d’envergure contre Daech.
Face à Daech, la France est à la fois une cible et un vivier de recrutement. Cette extension des frappes doit répondre aux attentats perpétrés en France depuis le mois de janvier. La France doit se fixer des objectifs anti-terroristes comme l’élimination de la hiérarchie de cette organisation terroriste. Devant la difficulté de bâtir une véritable coalition contre Daech, il ne faut pas que ces frappes, à moyens constants, relèvent de la seule communication, en prétendant riposter a posteriori aux attaques terroristes de Daech ou traiter à la racine la crise des réfugiés.
Confrontée au terrorisme de Daech depuis le début de l’année, la France choisit d’élargir son action tactique dans un cadre stratégique et diplomatique qui ne fonctionne pas. Même les Américains, qui en sont à l’initiative, en font un bilan très mitigé et sans grandes perspectives.
La France fait depuis le début de la guerre civile syrienne un contre-sens flagrant en donnant la priorité absolue à la chute du régime. Cette extension des frappes doit être l’occasion d’en finir avec le mot d’ordre cher au Ministre des Affaires Etrangères, « Bachar tombera ». Sans blanchir le régime de Damas, il faut mener maintenant une diplomatie réaliste qui permette une action militaire d’envergure contre Daech.
Face à Daech, la France est à la fois une cible et un vivier de recrutement. Cette extension des frappes doit répondre aux attentats perpétrés en France depuis le mois de janvier. La France doit se fixer des objectifs anti-terroristes comme l’élimination de la hiérarchie de cette organisation terroriste. Devant la difficulté de bâtir une véritable coalition contre Daech, il ne faut pas que ces frappes, à moyens constants, relèvent de la seule communication, en prétendant riposter a posteriori aux attaques terroristes de Daech ou traiter à la racine la crise des réfugiés.