Sitôt reconduit dans ses fonctions au terme d'un interminable vaudeville, François Fillon a délivré un discours de politique générale, l’œil rivé sur la règle à calcul en guise de projet pour la France. L'obsession de la rigueur en dit long sur l'impasse dans laquelle la France persévère contre toute logique. En assumant "la vertu budgétaire au nom de l'indépendance", le 1er ministre fait un magistral contresens. La rigueur elle-même, motivée par le diktat des agences de notation, constitue une preuve de l'assujettissement du pouvoir aux injonctions de la finance mondialisée. Cette orthodoxie budgétaire dont François Fillon se fait l’ardent défenseur, produit, prolonge et aggrave la crise qu’elle prétend combattre.
L'évocation d'une réforme de l'assurance maladie, inspirée par une démarche comparable à celle sur les retraites, continue de défaire notre modèle d'égalité et de solidarité hérité du programme du conseil national de la Résistance. La remise en cause de la solidarité nationale affaiblira encore les couches populaires et les gens de peu, particulièrement exposés dans la tourmente de la crise.
Le discours de politique générale du 1er ministre donne la mesure de l'incurie du gouvernement et de la pensée monétariste dans laquelle notre Nation s’est depuis si longtemps enlisée. A défaut d’un changement de cap radical dans la politique de l’euro, la banque centrale de Francfort pourrait devenir le fossoyeur de la monnaie unique, dont l’avenir est gravement menacé. « Dans ces temps nouveaux, les citoyens peuvent dresser le constat de l’archaïsme des critères de convergences du Traité de Maastricht, qu’aucun pays de la zone euro n’est plus en capacité de respecter. » assure Jean-Luc Laurent, président du MRC.
Le MRC demande au gouvernement d’infléchir vigoureusement la politique économique de la zone euro : gouvernement économique pesant en faveur d’un euro plus faible, relance de la consommation intérieure allemande, nouvelles réglementations bancaires et financières, protections commerciales face aux pays pratiquant le dumping social et environnemental. Sans cette profonde réorientation qui seule pourrait éviter un déclin dramatique de notre pays, il faudra se préparer pour la France à sortir de la zone euro et à reprendre en main son propre destin.
L'évocation d'une réforme de l'assurance maladie, inspirée par une démarche comparable à celle sur les retraites, continue de défaire notre modèle d'égalité et de solidarité hérité du programme du conseil national de la Résistance. La remise en cause de la solidarité nationale affaiblira encore les couches populaires et les gens de peu, particulièrement exposés dans la tourmente de la crise.
Le discours de politique générale du 1er ministre donne la mesure de l'incurie du gouvernement et de la pensée monétariste dans laquelle notre Nation s’est depuis si longtemps enlisée. A défaut d’un changement de cap radical dans la politique de l’euro, la banque centrale de Francfort pourrait devenir le fossoyeur de la monnaie unique, dont l’avenir est gravement menacé. « Dans ces temps nouveaux, les citoyens peuvent dresser le constat de l’archaïsme des critères de convergences du Traité de Maastricht, qu’aucun pays de la zone euro n’est plus en capacité de respecter. » assure Jean-Luc Laurent, président du MRC.
Le MRC demande au gouvernement d’infléchir vigoureusement la politique économique de la zone euro : gouvernement économique pesant en faveur d’un euro plus faible, relance de la consommation intérieure allemande, nouvelles réglementations bancaires et financières, protections commerciales face aux pays pratiquant le dumping social et environnemental. Sans cette profonde réorientation qui seule pourrait éviter un déclin dramatique de notre pays, il faudra se préparer pour la France à sortir de la zone euro et à reprendre en main son propre destin.