L’expulsion de la jeune Léonarda Dibrani émeut une partie de la gauche qui a pris dans l’opposition des réflexes assez confortables sur les questions migratoires.
Il n’y a pas d’expulsion sans douleur et chaque expulsion est un échec pour les individus ou les familles qui aspiraient à vivre en France. Les bénévoles des associations qui sont présents auprès de ces personnes accomplissent un travail d’une grande humanité.
Les responsables politiques, eux, ont des obligations plus larges. Le Ministère de l’Intérieur, en particulier, est un ministère difficile, celui du réel, de ses contradictions et du droit.
La demande d’asile de la famille Dibrani a été examinée de manière approfondie et n’a pas été jugé recevable. Les recours gracieux et contentieux ayant été également rejetés, la reconduite à la frontière était inévitable. Ces procédures prennent du temps et rendent encore plus difficile le départ en cas de refus. Cela fait partie des contradictions qu’il faut assumer.
Toute la gauche aspire à donner des règles à la mondialisation, cela doit aussi être valable pour la circulation des personnes. La liberté absolue, « des papiers pour tous », ne peut pas être le fondement d’une politique migratoire responsable.
Le Ministre de l’Intérieur n’a pas commis de faute dans cette affaire : il doit donc être soutenu. Le Mouvement Républicain et Citoyen ne s’associe pas aux appels à une redéfinition de la politique migratoire de la France.
Il n’y a pas d’expulsion sans douleur et chaque expulsion est un échec pour les individus ou les familles qui aspiraient à vivre en France. Les bénévoles des associations qui sont présents auprès de ces personnes accomplissent un travail d’une grande humanité.
Les responsables politiques, eux, ont des obligations plus larges. Le Ministère de l’Intérieur, en particulier, est un ministère difficile, celui du réel, de ses contradictions et du droit.
La demande d’asile de la famille Dibrani a été examinée de manière approfondie et n’a pas été jugé recevable. Les recours gracieux et contentieux ayant été également rejetés, la reconduite à la frontière était inévitable. Ces procédures prennent du temps et rendent encore plus difficile le départ en cas de refus. Cela fait partie des contradictions qu’il faut assumer.
Toute la gauche aspire à donner des règles à la mondialisation, cela doit aussi être valable pour la circulation des personnes. La liberté absolue, « des papiers pour tous », ne peut pas être le fondement d’une politique migratoire responsable.
Le Ministre de l’Intérieur n’a pas commis de faute dans cette affaire : il doit donc être soutenu. Le Mouvement Républicain et Citoyen ne s’associe pas aux appels à une redéfinition de la politique migratoire de la France.