J'ai eu l'occasion de recevoir à l'Assemblée nationale mardi soir 03 novembre, en tant que vice-président de la commission des Affaires sociales, des représentants de l'UAW (Union of Americans Workers), venus m'exposer l'ensemble des difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l'usine Nissan de Canton dans le Mississippi (Etats Unis d'Amérique). Cette situation d'atteintes graves aux droits des salariés est malheureusement ancienne et de nombreux rapports ont déjà éplingé les pratiques de la direction de cet établissement vis à vis de ces salariés.
Tout est notamment fait pour empêcher le personnel de créer une organisation syndicale dans l'usine. Pressions, menaces, harcèlement, propagande permanente, baisses de salaires...tout est fait pour porter préjudice aux droits des travailleurs dans ce berceau historique de la lutte pour les droits civiques aux Etats Unis d'Amérique.
Rien n'y fait, même les recommandations de l'OCDE qui s'est penchée sur ce cas , n'y font rien et ne sont pas respectées. La direction a même refusé qu'elle fasse office de médiation.
Une telle situation ne peut se poursuivre. Elle le peut d'autant moins que Nissan est un constructeur dont le destin est lié à Renault, fleuron de l'industrie automobile française dont l'Etat reste actionnaire. La situation est d'autant plus intolérable que le groupe Renault/Nissan est totalement partie prenante de la COP 21 dont il est aisé de se prévaloir de l'image de la défense de l'environnement, du développement durable et des bonnes pratiques sociales, si c'est en réalité pour mettre en oeuvre au sein de ses entreprises des pratiques managériales d'une violence sociale digne de la caricature la plus outrancière.
La répression des salariés, l'interdiction de leur permettre d’exercer leurs droits les plus élémentaires ne doit pas être accepter par le groupe et par Renault en particulier. Monsieur Steve March qui en est le directeur faisait-il de même à Renault Douai où il était en fonction avant le Mississippi ?
A la veille d'un Conseil d’Administration déterminant pour l'avenir du groupe, il est essentiel que monsieur Carlos Ghosn, prenne la mesure de ce qui se passe dans cette usine de 5000 salariés. Il est essentiel que le Gouvernement français indique clairement qu'il ne peut accepter de pareilles pratiques et que tout sera mis en oeuvre pour remédier à ce scandale dans les plus brefs délais.
Tout est notamment fait pour empêcher le personnel de créer une organisation syndicale dans l'usine. Pressions, menaces, harcèlement, propagande permanente, baisses de salaires...tout est fait pour porter préjudice aux droits des travailleurs dans ce berceau historique de la lutte pour les droits civiques aux Etats Unis d'Amérique.
Rien n'y fait, même les recommandations de l'OCDE qui s'est penchée sur ce cas , n'y font rien et ne sont pas respectées. La direction a même refusé qu'elle fasse office de médiation.
Une telle situation ne peut se poursuivre. Elle le peut d'autant moins que Nissan est un constructeur dont le destin est lié à Renault, fleuron de l'industrie automobile française dont l'Etat reste actionnaire. La situation est d'autant plus intolérable que le groupe Renault/Nissan est totalement partie prenante de la COP 21 dont il est aisé de se prévaloir de l'image de la défense de l'environnement, du développement durable et des bonnes pratiques sociales, si c'est en réalité pour mettre en oeuvre au sein de ses entreprises des pratiques managériales d'une violence sociale digne de la caricature la plus outrancière.
La répression des salariés, l'interdiction de leur permettre d’exercer leurs droits les plus élémentaires ne doit pas être accepter par le groupe et par Renault en particulier. Monsieur Steve March qui en est le directeur faisait-il de même à Renault Douai où il était en fonction avant le Mississippi ?
A la veille d'un Conseil d’Administration déterminant pour l'avenir du groupe, il est essentiel que monsieur Carlos Ghosn, prenne la mesure de ce qui se passe dans cette usine de 5000 salariés. Il est essentiel que le Gouvernement français indique clairement qu'il ne peut accepter de pareilles pratiques et que tout sera mis en oeuvre pour remédier à ce scandale dans les plus brefs délais.