Les voix des députés du Mouvement Républicain et Citoyen, membres de la majorité présidentielle et parlementaire, ne feront pas défaut au gouvernement lors du vote du projet de loi de finances 2014.
Alors que les trois derniers mois ont vu prospérer le thème du « ras-le-bol fiscal », l’annonce faite par Jean-Marc Ayrault d’une remise à plat de la fiscalité pour l’année prochaine est une bonne initiative. Réhabiliter l’impôt en lui donnant plus de sens, de clarté et de justice est aujourd’hui une priorité.
Cependant, une telle annonce ne peut masquer les insuffisances du budget soumis au Parlement. La réduction considérable de la dépense publique et le rééquilibrage des comptes publics ne constituent pas un projet politique. Par ailleurs, le Gouvernement n’a pas voulu opérer, comme le proposaient les députés MRC, le recentrage et la transformation du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi en un véritable outil du redressement industriel.
Croissance française en repli au troisième trimestre (-0.1%), recettes fiscales en baisse de 5,5 milliards…cette politique peut rapidement devenir contre-productive en augmentant les déficits et en demandant de nouveaux efforts aux contribuables. La rigueur inefficace comme la récession économique produisent la confusion politique et rendent la France ingouvernable.
L’aval de la Commission européenne donné au budget de la France la semaine dernière ne trompe personne: notre souveraineté budgétaire est sous surveillance. Le budget de la France évolue entre les marges étroites imposées par le traité européen TSCG, voté en 2012 et auquel le Mouvement Républicain et Citoyen s’est fermement opposé.
Le MRC en appelle donc à un changement de cap notamment en faveur d’une réorientation profonde de la construction européenne au service de la croissance et de l’emploi.
Alors que les trois derniers mois ont vu prospérer le thème du « ras-le-bol fiscal », l’annonce faite par Jean-Marc Ayrault d’une remise à plat de la fiscalité pour l’année prochaine est une bonne initiative. Réhabiliter l’impôt en lui donnant plus de sens, de clarté et de justice est aujourd’hui une priorité.
Cependant, une telle annonce ne peut masquer les insuffisances du budget soumis au Parlement. La réduction considérable de la dépense publique et le rééquilibrage des comptes publics ne constituent pas un projet politique. Par ailleurs, le Gouvernement n’a pas voulu opérer, comme le proposaient les députés MRC, le recentrage et la transformation du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi en un véritable outil du redressement industriel.
Croissance française en repli au troisième trimestre (-0.1%), recettes fiscales en baisse de 5,5 milliards…cette politique peut rapidement devenir contre-productive en augmentant les déficits et en demandant de nouveaux efforts aux contribuables. La rigueur inefficace comme la récession économique produisent la confusion politique et rendent la France ingouvernable.
L’aval de la Commission européenne donné au budget de la France la semaine dernière ne trompe personne: notre souveraineté budgétaire est sous surveillance. Le budget de la France évolue entre les marges étroites imposées par le traité européen TSCG, voté en 2012 et auquel le Mouvement Républicain et Citoyen s’est fermement opposé.
Le MRC en appelle donc à un changement de cap notamment en faveur d’une réorientation profonde de la construction européenne au service de la croissance et de l’emploi.