Dimanche, les Grecs ont une occasion historique de sortir du carcan imposé par la Troïka composée du FMI, de la BCE et de la Commission. Les oiseaux de malheur qui annoncent une catastrophe devraient réaliser que, pour les Grecs, la catastrophe se déroule depuis 2010 avec l’effondrement organisé de leur pays. Le sauvetage de la zone euro s’est fait au prix de la destruction partielle d’un Etat membre.
Dans l’épreuve, les Grecs se tournent vers la gauche alors que certains précédents historiques auraient pu faire craindre un succès de l’extrême droite. Le succès prévisible de Syriza se construit sur le naufrage du PASOK, une gauche « sérieuse », gestionnaire et conformiste, en règle avec le dogme européen.
Les Grecs ont leur destin en main et leur choix aura des conséquences sur tout le continent: dimanche, le sort de la zone euro est en jeu. Quand la « réorientation » de l’Europe n’est souvent que l’emballage d’un micro plan d’investissement microscopique Juncker ou d’initiatives désespérées de la BCE, les Grecs nous montrent la voie d’une véritable réorientation en attaquant les problèmes à la racine : la gauche grecque est radicale au sens étymologique du terme.
La Grèce est le meilleur exemple de l’échec des politiques d’austérité folles imposées aux peuples européens. Les Grecs n’entendent plus se laisser intimider et ont raison. Trop longtemps l’Europe a ignoré le sens de la souveraineté du peuple, dans son processus de construction comme dans les politiques qu’elle conduit. Personne en Europe ne souhaite voir la Grèce faire défaut et sortir de la zone euro mais le statut quo n’est plus une option, surtout dans un contexte déflationniste.
Cette élection doit donner le coup d’envoi d’une révision profonde du fonctionnement de la zone euro et le passage de l’Euro mort - monnaie unique condamnée- à un Euro viable -- monnaie commune refondée.
Dans l’épreuve, les Grecs se tournent vers la gauche alors que certains précédents historiques auraient pu faire craindre un succès de l’extrême droite. Le succès prévisible de Syriza se construit sur le naufrage du PASOK, une gauche « sérieuse », gestionnaire et conformiste, en règle avec le dogme européen.
Les Grecs ont leur destin en main et leur choix aura des conséquences sur tout le continent: dimanche, le sort de la zone euro est en jeu. Quand la « réorientation » de l’Europe n’est souvent que l’emballage d’un micro plan d’investissement microscopique Juncker ou d’initiatives désespérées de la BCE, les Grecs nous montrent la voie d’une véritable réorientation en attaquant les problèmes à la racine : la gauche grecque est radicale au sens étymologique du terme.
La Grèce est le meilleur exemple de l’échec des politiques d’austérité folles imposées aux peuples européens. Les Grecs n’entendent plus se laisser intimider et ont raison. Trop longtemps l’Europe a ignoré le sens de la souveraineté du peuple, dans son processus de construction comme dans les politiques qu’elle conduit. Personne en Europe ne souhaite voir la Grèce faire défaut et sortir de la zone euro mais le statut quo n’est plus une option, surtout dans un contexte déflationniste.
Cette élection doit donner le coup d’envoi d’une révision profonde du fonctionnement de la zone euro et le passage de l’Euro mort - monnaie unique condamnée- à un Euro viable -- monnaie commune refondée.