La percée du parti classé à l'extrême-droite "Alternative für Deutschland" aux élections régionales dans trois Länder allemands révèle un nouvel épisode d'une crise politique qui n'en finit pas de s'aggraver à l'échelon européen.
Mme Merkel paie comptant les incohérences de son approche de la crise des migrants. A l’été 2015, elle s'est voulue en pointe d'une politique d'accueil mais elle a doublement échoué sur le plan européen comme sur le plan intérieur.
Au plan européen, à la tête d'une puissance économique plus solide que celle de ses voisins, consciente du talon d'Achille que représente la démographie vieillissante de son pays, Madame Merkel a pu envoyer avec plus de détermination que les autres un message d'accueil en direction des migrants poussés hors de leurs pays par les crises du Proche-Orient et de l'Afrique, trouvant sans doute aussi une occasion d'afficher une image positive de son pays après la dureté de ses positions dans le traitement de la crise grecque.
Or Mme Merkel bute sur la Grèce là où elle pensait avoir triomphé en faisant plier le gouvernement de ce pays: Etat en faillite, société en péril, solidarité européenne insuffisante: la Grèce ne peut faire face à l’afflux des migrants.
A l'intérieur des frontières allemandes, la toute récente formation politique "AfD", centrée à sa création sur la critique de l'euro, a évolué dans l'année en un parti anti-migrants dont le succès sorti des urnes est une conséquence directe de l'imprudence politique de Mme Merkel.
Le résultat de ces élections allemandes est une nouvelle illustration de la crise profonde traversée par l'Europe, pas seulement à sa périphérie mais ici en son cœur, dans une Allemagne qui n'a cessé d'assoir seule son leadership à la faveur des années Sarkozy-Hollande.
Mme Merkel paie comptant les incohérences de son approche de la crise des migrants. A l’été 2015, elle s'est voulue en pointe d'une politique d'accueil mais elle a doublement échoué sur le plan européen comme sur le plan intérieur.
Au plan européen, à la tête d'une puissance économique plus solide que celle de ses voisins, consciente du talon d'Achille que représente la démographie vieillissante de son pays, Madame Merkel a pu envoyer avec plus de détermination que les autres un message d'accueil en direction des migrants poussés hors de leurs pays par les crises du Proche-Orient et de l'Afrique, trouvant sans doute aussi une occasion d'afficher une image positive de son pays après la dureté de ses positions dans le traitement de la crise grecque.
Or Mme Merkel bute sur la Grèce là où elle pensait avoir triomphé en faisant plier le gouvernement de ce pays: Etat en faillite, société en péril, solidarité européenne insuffisante: la Grèce ne peut faire face à l’afflux des migrants.
A l'intérieur des frontières allemandes, la toute récente formation politique "AfD", centrée à sa création sur la critique de l'euro, a évolué dans l'année en un parti anti-migrants dont le succès sorti des urnes est une conséquence directe de l'imprudence politique de Mme Merkel.
Le résultat de ces élections allemandes est une nouvelle illustration de la crise profonde traversée par l'Europe, pas seulement à sa périphérie mais ici en son cœur, dans une Allemagne qui n'a cessé d'assoir seule son leadership à la faveur des années Sarkozy-Hollande.