Le niveau d’abstention, qui demeure élevé, est sans équivoque : une majorité de Français ne se sont pas rendus aux urnes, marquant ainsi leur désaffection vis-à-vis d’un Parlement sans légitimité ni pouvoir d’inflexion sur la conduite de l’Europe.
Au lieu de fustiger les abstentionnistes, il faut rechercher les causes de ce refus de se rendre aux urnes. Le mépris qui a suivi les résultats du référendum de 2005 est toujours vivace, comme le renoncement de François Hollande à renégocier le traité TSCG préparé par Mme Merkel et Nicolas Sarkozy.
Le MRC avait fait le choix de se tenir à l’écart de cette compétition électorale déconnectée des véritables enjeux, organisée en circonscriptions virtuelles et rythmée par un simulacre d’affrontement entre les candidats à la présidence de la Commission. C’est une indifférence collective légitime qui a dominé.
La campagne du Parti Socialiste autour de Martin Schulz aura démontré ici l’impasse de la fuite en avant supranationale et de la politisation artificielle à base de slogans et de promesses en très grand décalage avec la politique réelle que la coalition SPD-CDU mène à Berlin et l’austérité que Bruxelles cherche à nous imposer.
Face à un Parlement croupion et mal élu, le Conseil se retrouve plus que jamais au cœur de l’Union. Une responsabilité historique repose sur les chefs d’Etat, à commencer par François Hollande, pour refaire une Europe au service des peuples et des Nations.
Au lieu de fustiger les abstentionnistes, il faut rechercher les causes de ce refus de se rendre aux urnes. Le mépris qui a suivi les résultats du référendum de 2005 est toujours vivace, comme le renoncement de François Hollande à renégocier le traité TSCG préparé par Mme Merkel et Nicolas Sarkozy.
Le MRC avait fait le choix de se tenir à l’écart de cette compétition électorale déconnectée des véritables enjeux, organisée en circonscriptions virtuelles et rythmée par un simulacre d’affrontement entre les candidats à la présidence de la Commission. C’est une indifférence collective légitime qui a dominé.
La campagne du Parti Socialiste autour de Martin Schulz aura démontré ici l’impasse de la fuite en avant supranationale et de la politisation artificielle à base de slogans et de promesses en très grand décalage avec la politique réelle que la coalition SPD-CDU mène à Berlin et l’austérité que Bruxelles cherche à nous imposer.
Face à un Parlement croupion et mal élu, le Conseil se retrouve plus que jamais au cœur de l’Union. Une responsabilité historique repose sur les chefs d’Etat, à commencer par François Hollande, pour refaire une Europe au service des peuples et des Nations.