A l’occasion de la réunion de majorité organisée au siège du Parti Socialiste ce mercredi 9 juillet, à laquelle le MRC participait, a été proposée la mise en place cet automne d’un comité national pour le droit de vote des étrangers. Le MRC est défavorable à cette campagne nostalgique et ne s’y associera pas.
Souvent présenté comme un progrès démocratique, l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales aurait en réalité pour effet la création de citoyens de seconde zone, contraire au modèle républicain de notre pays qui lie étroitement citoyenneté et nationalité. La citoyenneté n’a pas vocation à être « saucissonnée » : elle constitue un ensemble indivisible de droits et devoirs. La France n’a pas besoin ni d’une sous-citoyenneté ni d’une citoyenneté locale. C’est par une politique active de la nationalité que nous donnerons légitimement le droit de vote à tous ceux qui désirent devenir français. Avec les personnes immigrées et leurs enfants, la République doit se donner les moyens de pleinement fabriquer des Français.
Le Président de la République lui-même l’avait signalé : il n’existe pas de majorité dans le pays à l’heure actuelle pour l’adoption du droit de vote des étrangers. Il serait inopportun d’imposer au pays un débat d’une autre époque, qui ne constitue pas une priorité politique aux yeux des Français.
Souvent présenté comme un progrès démocratique, l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales aurait en réalité pour effet la création de citoyens de seconde zone, contraire au modèle républicain de notre pays qui lie étroitement citoyenneté et nationalité. La citoyenneté n’a pas vocation à être « saucissonnée » : elle constitue un ensemble indivisible de droits et devoirs. La France n’a pas besoin ni d’une sous-citoyenneté ni d’une citoyenneté locale. C’est par une politique active de la nationalité que nous donnerons légitimement le droit de vote à tous ceux qui désirent devenir français. Avec les personnes immigrées et leurs enfants, la République doit se donner les moyens de pleinement fabriquer des Français.
Le Président de la République lui-même l’avait signalé : il n’existe pas de majorité dans le pays à l’heure actuelle pour l’adoption du droit de vote des étrangers. Il serait inopportun d’imposer au pays un débat d’une autre époque, qui ne constitue pas une priorité politique aux yeux des Français.